| | | Aellia L. Reagan Lun 13 Mai - 21:44 10 questions Pour en savoir plus sur ses propres perso' J'vous mets ça ici parce que j'ai entendu dans mon casque que ça pouvait intéréssé certains joueurs :P C'est une liste de 10 questions qui vont cibler des choses qui paraissent futiles mais qui permettent de poser d'autres genres de réfléxion sur vos propres personnages. On utilise ca souvent en écriture, pour trouver des anecdotes marrantes sur ses créations, et ça marche plutôt bien pour nos personnages rpg :) Voilà la liste : - Raconte-moi ton plus grand moment de désespoir ?
- Quel est le plus grande reproche que tu ferais à tes parents ?
- Si, demain, on te proposait de partir n’importe où, où irais-tu ?
- Quel secret d’enfance n’as-tu jamais raconté à personne ?
- Quel est ton souvenir le plus embarrassant ?
- Que ferais-tu si tu trouvais une mallette avec 1000000$ dedans ?
- Combien de personnes ont partagés ton lit ?
- Si tu pouvais faire une chose en étant certain de réussir, que ferais-tu ?
- Quel est ton parti politique ?
- As-tu déjà été violent avec quelqu’un ?
Pour l'instant, j'ai joué le jeu avec Aellia :P - Spoiler:
- Raconte-moi ton plus grand moment de désespoir ?
Elle a longtemps cru que c’était la mort de sa mère, le jour de son enterrement ou peut-être quand elle a vu son père sur ce lit d’hôpital. Pourtant, la vérité, c’est que le moment où elle s’est totalement effondrée, c’est quelques jours plus tard. Quand les services sociaux lui ont demandé d’aller chercher ses affaires dans la maison vide, déjà nettoyé du règlement de compte. Vide. Silencieuse.
- Quel est le plus grande reproche que tu ferais à tes parents ?
Simple. De l’avoir abandonnée.
- Si, demain, on te proposait de partir n’importe où, où irais-tu ?
Nulle part. Aellia ne rêve pas d’ailleurs et n’a connu que Charney. Cette ville c’est sa vie, et chaque lieu lui appartient.
- Quel secret d’enfance n’as-tu jamais raconté à personne ?
Quand elle était petite, Aellia avait peur du noir. Pour la rassurer, ses parents lui avait acheté une magnifique veilleuse qui projetait des myriades d’étoiles sur le plafond de sa chambre et un doudou qu’elle a traînait jusqu’à son placement en famille d’accueil. En prenant ses affaires, lors de son départ, elle l’a oublié chez elle et elle ne l’a plus jamais revu.
- Quel est ton souvenir le plus embarrassant ?
Le tutu rose pour le spectacle de danse de fin d’année lors de ses 10 ans ? La fois où elle oublié de s'habiller pour aller au collège ? Le jour où un prof lui a dit devant toutes la classe de chercher plutôt dans le manuel pour son avenir car les études c’était pas fait pour elle ? Le pire de tous, ca doit être le jour où elle a dit à Gabriel qu’elle allait essayer de passer le concours d’entrée pour l’école de police… et que Daisuke l’a entendue. Après sa réaction, elle n’a jamais autant rêvée de pouvoir se fondre dans le sol, sous ses pieds.
- Que ferais-tu si tu trouvais une mallette avec 1000000$ dedans ?
Même si elle est à la recherche d’argents en permanence, une telle somme la ferait paniquer. Du coup, elle en garderait surement une partie pour elle (1000 ou 2000$) et jetterait la mallette ensuite pour ne pas être tentée ou devenir cinglée avec ça.
- Combien de personnes ont partagés ton lit ?
Son lit à elle ? Il y en a presque aucun. Pourtant, donner son corps dans le lit d’un autre, il y en a eu plus que les doigts d’une main. Comme simplement s’occuper du corps de l’autre. Mais personne n’a réussi à y attraper son coeur.
- Si tu pouvais faire une chose en étant certain de réussir, que ferais-tu ?
Elle passerait un examen/concours pour se trouver un vrai métier, pour être plus que “pas trop conne” pour une fois.
- Quel est ton parti politique ?
A part son rire et une moquerie sur l’anarchisme, elle ne risque pas de répondre à cette question puisqu’elle n’y pige rien.
- As-tu déjà été violent avec quelqu’un ?
Imaginez son sourire carnassier alors qu’elle se craque les doigts devant cette question, et vous aurez la réponse.
| | | Daisuke Atsuji Mer 15 Mai - 10:24 Super initiative, j'invite tout le monde à la suivre, je serai très curieux de voir ce que vous répondrez pour vos personnages :) Pour ma part, j'ai choisi de faire répondre directement Daisuke en utilisant le je, ça me paraissait plus impactant. - Spoiler:
- Raconte-moi ton plus grand moment de désespoir ?
Lors de l'enterrement de mon frère, j'ai vu ma mère pleurer. J'ai eu l'intelligence et la compassion de tenir ma langue, mais je n'ai pas eu le courage de la réconforter, d'être présent pour elle, d'affronter son regard. J'ai préféré continuer à travailler comme un forcené et ne pas les suivre au Japon. Je n'ai jamais fais autant preuve de lâcheté de toute mon existence que pendant cette période.
- Quel est le plus grande reproche que tu ferais à tes parents ?
D'avoir élevé leur second enfant comme un agneau à choyer. Ils ont fait de lui un faible et l'ont conforté dans sa faiblesse. S'ils avaient été plus fermes, comme ils l'ont grandement été avec moi, il serait resté dans le droit chemin. Et je n'aurai pas eu à faire ce que j'ai fais.
- Si, demain, on te proposait de partir n’importe où, où irais-tu ?
A Ibiza. Pour les filles, la drogue et la fête. Je désintégrerai mon cerveau pendant une semaine sans m'arrêter, avant de prendre une bonne douche, un déjeuner, mes clés de vestiaire et un billet d'avion pour retourner travailler.
- Quel secret d’enfance n’as-tu jamais raconté à personne ?
Lorsque j'avais 8 ans, j'ai surpris ma professeure en train de "s'amuser" dans une salle de classe avec un homme que je savais ne pas être son mari. Elle ne l'a pas appris, et je les ai observé recommencer une fois. Une année plus tard, j'ai vu ce même homme l'humilier devant le portail de l'école quand il a appris qu'elle était mariée. Je l'ai vu pleurer, demander pardon, se mettre à genoux. Quelques mois plus tard, on nous a appris le départ de notre professeure en raison de "maladie" - finalement, après 10 ans, il s'est avéré qu'elle n'aurait pas toléré que son mari demande le divorce, jisatsu. Je pense qu'une vingtaine d'années plus tard, j'ai compris que pour conquérir le cœur des femmes, il faut faire le bien, mais pour les faire vraiment nôtres, il faut faire le mal.
- Quel est ton souvenir le plus embarrassant ?
Lors de ma première histoire de couple, je tenais beaucoup trop à bien faire les choses. J'ai voulu faire une surprise au retour d'Australie de ma fiancée. Je suis venu à l'aéroport, en costume de marié, avec un bouquet de fleurs beaucoup trop grand et un chauffeur qui attendait à l'extérieur. Je devais avoir l'air très con. J'ai dépensé deux mois d'économies pour ça, pour lui faire plaisir, pour le plaisir de la surprendre et de lui faire plaisir. Et j'ai attendu. Une heure, deux heures, trois heures. Et je me suis trompé de jour. Elle arrivait le lendemain. Tout excité que j'étais de la surprendre, j'en ai omis l'information la plus importante. J'ai été frustré dans mon élan, et je lui en ai voulu. Le lendemain, elle s'est débrouillé seule pour rentrer chez elle.
- Que ferais-tu si tu trouvais une mallette avec 1000000$ dedans ?
J'investirai un dixième dans la drogue, les excès. Je snifferais une plage de cocaïne avec un bus de prostituées, le corps dans une piscine de Sex on the beach. Puis, une fois redescendu, j'achèterai une maison de province à mes parents avec du personnel. Avec ce qui reste, je m'achèterai une Nissan GTR ainsi qu'une licence de conduite.
- Combien de personnes ont partagés ton lit ?
Que le lit, ou aussi le sofa, la banquette arrière ou la cabine de douche ? Plus sérieusement, je ne peux pas le compter. Celles qui ont pu rester au-delà de la clope post-coïtale sont rares, et au-delà du premier petit-déjeuner le sont encore plus. Au-delà d'une journée, elles ont été deux. A raison d'en moyenne une prestation de sexe tarifé par semaine, parfois avec des habituées et bien plus souvent avec des nouvelles - je m'ennuie vite -, et ce depuis une quinzaine d'années, faites le calcul.
- Si tu pouvais faire une chose en étant certain de réussir, que ferais-tu ?
Je présenterai ma candidature à la direction de la police de Charney, là où on est véritablement utile. Que le FBI aille se faire enfiler jusqu'à l'hémorragie interne. Les flics comme moi seraient récompensés, les autres, les adeptes du compromis, du respect des règles, se retrouveraient à la circulation, à sortir des politiques de leurs hôtels avec leurs conquêtes la tête dans l'oreille, à rassurer Madame Mackenzie que les nègres ne voleront pas sa voiture s'ils n'habitent pas le quartier. Jusqu'à ce qu'ils sortent définitivement du circuit lorsqu'on aura plus besoin d'eux.
- Quel est ton parti politique ?
Celui qui va dans le sens des mes intérêts, de mes convictions ? C'est une question un peu stupide. Je n'ai pas de temps à perdre en me positionnant idéologiquement sur une ligne politique. Si un parti propose de virer les immigrés illégaux, ceux qui s'intègrent mal, qui ne sont que des parasites, je serai pour celui-ci. S'il propose moins d'aides sociales, plus de sécurité, l'interdiction des armes, plus d'éducation, moins d'argent dépensé en politique extérieur mais plus à l'intérieur, une agriculture plus responsable, le rétablissement global de la peine de mort, j'irai voter pour lui. La véritable question est donc, quelles sont mes convictions politiques, et là-dessus, je me garderai bien de vous dire quoique ce soit.
- As-tu déjà été violent avec quelqu’un ?
C'est une plaisanterie ? La véritable question serait : existe t-il une personne avec qui je n'ai pas été violent ? Que ça soit par mes mots ou mes actes, j'ai toujours fait preuve d’agressivité, encore plus que de brutalité. Je crois que l'abdication est la qualité que je préfère chez les autres, avant même la pugnacité. Ce n'est pas votre question, mais il n'y a que la violence envers ma famille que je regrette, à l'exception de mon frère. Lui, le méritait.
| | | Hyun-ah Kwon Mer 15 Mai - 17:24 Bon. Après moultes hésitations et beaucoup de temps perdu passé à fixer le vide, voilà (Et je peux pas garantir que tout ait été répondu de façon parfaitement honnête, faut bien savoir garder une part de mystère) - Spoiler:
1. Raconte-moi ton plus grand moment de désespoir ? Ses sourcils se haussent brièvement tandis qu'elle détourne le regard, mordant l'intérieur de sa joue. « La date fixée pour notre mariage approchait à grand pas, une semaine toute au plus. Tout était prêt : la cérémonie, les invités, le yacht réservé. » L'amertume est palpable dans le ton de sa voix, tout autant que son regard. « Et il a décidé qu'il me quittait. Au milieu du restaurant, heure de pointe. Pour une fille ayant quasiment la moitié de mon âge. Quelle blague. » Il y a un juron prononcé du bout des lèvres qui suit et qu'elle tente de retenir, histoire de garder la face.
2. Quel est le plus grande reproche que tu ferais à tes parents ? La question semble éliciter chez elle un certain amusement teinté d'amertume, un rire rapidement étouffé lui échappant. « À mon père d'avoir été un lâche cherchant juste à exploiter la solitude d'une femme. Quant à ma mère— » Un soupire lui échappe, le mouvement de sa tête se faisant désapprobateur. « Je la blâme de ne pas avoir été plus forte, et incapable de tenir tête à sa famille. »
3. Si, demain, on te proposait de partir n’importe où, où irais-tu ? « Tōkyō. Je n'ai pas ma place ici : les gens et leur manque de respect, la nourriture fade, le paysage ennuyeux, ça n'est pas mon élément, ni mon domaine. » La question est répondue sans même ciller ni réfléchir, une expression de dédain peint sur son visage.
4. Quel secret d’enfance n’as-tu jamais raconté à personne ? Pensive, visiblement à la recherche d'un souvenir perdu, un rire fini par quitter sa gorge. « Avant que ma mère ne rencontre mon père, il lui arrivait de sortir avec certains des hommes clients du bar à hôtesse où elle travaillait. La plupart n'étaient pas vraiment intéressés par le vrai elle, juste le joli visage et décolleté. Même en ayant quoi, dix ans tout au plus, je m'en rendais compte. » Elle penche légèrement la tête, toujours perdue dans ses réminiscences, un sourire satisfait toujours aux lèvres. « Je me suis toujours arrangée pour qu'elle finisse par les quitter. Que ce soit en prétendant que l'un d'eux avait essayé de m'observer dans le bain, ou en allant en cachant des magazines pornographiques au contenu écoeurant dans leurs affaires, pour qu'elle les trouve. Et elle n'a jamais rien su. » Pas de remords, pas de regrets dans son timbre. « Croyez-moi, quand on grandit dans un coin comme ça, on trouve toujours un moyen d'arriver à ses fins. »
5. Quel est ton souvenir le plus embarrassant ? « Je préfère les oublier, habituellement. » Un mensonge, elle se sait terriblement rancunière. « Mais je suppose que la fois où un homme complètement saoul et ayant beaucoup trop d'argent sur lui a passé une vingtaine de minutes à tenter de se payer mes services, malgré mes protestations. J'étais avec des amis, et personne n'a rien fait pour l'en empêcher ou lui faire regretter les compliments proférés à mon égard. Et lorsque l'on a dix-sept ans, en pleine rue et en compagnie de pairs, c'est on ne peut plus embarrassant. »
6. Que ferais-tu si tu trouvais une mallette avec 1000000$ dedans ? « L'investir, probablement. L'immobilier est un bon choix, surtout en ce moment. » Elle se fait songeuse, probablement bien trop détachée à la mention d'autant d'argent. « Peut-être offrir des vacances à ma mère, en sachant qu'elle refusera. Acheter un nouvel appartement — j'ai toujours rêvé de mettre la main sur un penthouse, tiens. »
7. Combien de personnes ont partagés ton lit ? « J'en ai perdu le compte depuis longtemps. » Un rire file d'entre ses lèvres maquillées, ses sourcils se haussent en une expression à la fois taquine et suggestive. « Sans parler qu'un lit, c'est tellement convenu, standard. Bon pour les couples restant ensemble plus par confort qu'affection, et les gens sans imagination— Mais ça n'est pas le sujet de la question, hm? »
8. Si tu pouvais faire une chose en étant certain de réussir, que ferais-tu ? « Retrouver mon père. Il fait croire que c'est de famille, d'attirer les escrocs sans même le vouloir. » Si son sourire semble sincère, il cache également quelque chose de bien peu avenant, si l'on s'y penche un peu. « J'aimerais avoir une longue discussion avec lui. De quoi rattraper le temps perdu, ce genre de choses. »
9. Quel est ton parti politique ? « La politique américaine n'est rien d'autre qu'une parodie, une vaste blague dont dépendent tant de gens. Land of the Free, hein? Je n'ai d'intérêt que pour ce qui s'aligne avec, eh bien, mes propres intérêts. » La question, très clairement, l'ennui. « Et je préfère ne m'identifier à personne, d'autant que soyons honnêtes, la seule vraie conviction politique qui prévaut, c'est l'argent. »
10. As-tu déjà été violent avec quelqu’un ? « Allons— » Pas de rire, mais le sourire qui habille la courbe de ses lippes carmines parle pour elle. « Qui ne l'a jamais été, hm? »
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