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Charney
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parlons affaire ! (tay)
Andy C. Parker
Andy C. Parker
Andy C. Parker
∞ MESSAGES : 29
Andy C. Parker
Sam 27 Juil - 22:23
parlons affaire !Andy & Tay
La vie que tu menais actuellement n’était pas celle à laquelle tu aspirais. Loin de là. Evidemment, Andy, tu n’étais probablement pas promise à un bel avenir. C’était trop tard pour toi. Vingt quatre ans et pratiquement aucun diplôme, des expériences professionnelles complètement décousues. Tu ne brillerais jamais. Il y avait des choses que tu ne verrais et ne vivrais jamais. C’était comme ça, tu l’avais mine de rien assez facilement accepté, peut-être parce que de toute façon, tu ne voulais pas d’une vie parfaite. C’était étrange, étrange pour certains, mais toi, tu t’étais plutôt bien accommodée de ton existence un peu misérable. Tu n’avais jamais été réellement malheureuse, au contraire, à croire que tu n’étais vraiment pas faite pour la stabilité, pour la vie de famille, ce genre de choses qui semblait en faire rêver plus d’un. Ta vie était minimaliste. Ta valise, ou plutôt, ton large sac de sport, celui qui contenait tes quelques vêtements. Et puis, ta voiture. Lola. Celle qui te portais, t’emmenais partout, celle que tu bichonnais comme s’il s’agissait d’un bébé. Après ça, il y avait quelques babioles, ton matériel ; ordinateur, téléphone, GPS … Le nécessaire à ton boulot, en réalité. Un boulot que pour le moment, tu ne pouvais plus exercer, malheureusement.

Ton problème était bien là. Tu avais tenté, pourtant, parce que la solitude ne te gênait pas tant que ça, mais sans surprise, ça s’était révéler aussi impossible que dangereux. Tu ne pouvais pas conduire et garder les yeux sur le radar, le GPS, les alertes météo de ton téléphone. C’était risqué. Alors, il avait bien fallu que tu te résignes. Et c’est autant agacée que déprimée que tu avais pris la route de la côté ouest pour atterrir ici. Charney ressemblait à une véritable poubelle pour toi. Tu n’avais jamais supporter les grandes villes et la vie que tu menais ici n’aidait clairement pas à changer l’image que tu avais de tels endroits. Tu avais profité d’une dette qu’un type du coin avait envers toi pour te trouver un logement, il avait fallu que tu le menaces et que tu parlementes de longues minutes mais il avait fini par t’accorder deux mois. Tu étais là depuis un mois, déjà, ce qui voulait dire que d’ici le mois prochain, tu devrais t’acquitter d’un loyer. Offrir à cette espèce de débris qui puait l’herbe de l’argent que tu n’avais pour l’instant pas. Et pour cette raison, il avait fallu que tu fasses des concessions, que tu revois tes exigences et que tu cèdes du terrain.

C’est comme ça que tu étais entrée en contact avec Whether the Weather.

On était loin des grandes chaînes de télé, ou de la NFS. Il s’agissait là d’une toute petite entreprise indépendante dont l’application était encore peu utilisée mais c’était un début. Ils avaient une paye pour toi. Pas énorme, certes, mais une paye tout de même. Une paye en échange de laquelle tu leur fournirais des informations, les plus précises possibles, et en temps réelle sur les tempêtes, les orages, et les potentielles tornades. Le deal était bon. D’ailleurs, devant ta charge de travail, ils s’étaient même proposés de t’offrir l’aide de l’un de leur météorologue et si tu avais bien essayé de refuser, avançant que tu préférais trouver tes partenaires toi-même, il avait bien fallu que tu te résignes devant les délais qui t’étaient imposés. D’ailleurs, un rendez-vous avait même été arrangé afin que tu puisses rencontrer ton équipier de fortune. Tu avais choisi le lieu : un fast-food du deuxième district et une fois n’étant pas coutume, tu avais même pris de l’avance. C’est ainsi que tu étais donc présentement assise dans un coin, ton téléphone et ton ordinateur sous les yeux, comme souvent, un soda à droite, des frites et un hamburger à gauche.
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Tayler N. Thorn
Tayler N. Thorn
Tayler N. Thorn
∞ MESSAGES : 22
Tayler N. Thorn
Dim 28 Juil - 15:10
« Tay’, tu es prêt pour ton rendez-vous ? Ton bosse passe la tête au dessus de ton écran, en fronçant les sourcils.
-Mon rendez-vous ?
-Jim ne t’a pas prévenu ? Tu secoues la tête, l’air perdu. Tu vas servir de bras droit à une femme formidable avec qui nous avons décidé de faire affaire. Elle est au moins aussi fan que toi de météo, vous allez bien vous amuser ensemble !
-Mais… Je croyais que je devais bosser sur l’algorithme de…
-Tu ne veux pas attraper cette occasion pour montrer ce que tu sais faire ? Insiste ton boss, sans te laisser parler.
-Pas du tout, je veux vraiment faire mes preuves. C’est juste que… Et enfin… Tu sais je suis quelqu’un de motivé mais...
-Parfait, tiens voilà le dossier, pars maintenant, sinon tu seras en retard ! »

☁ ☁ ☁

Tu gares la voiture en dessous d’un panneau annonçant que tu as deux heures gratuites entre 12h et 14h. Tes yeux se lèvent vers la pancarte, essayent de photographier le lieu pour le retrouver facilement cette fois, et tu sors avec ton sac contenant ton ordinateur et le dossier de la fameuse… tu vérifies rapidement… Andy Parker.

En vérité, il n’y a pas grand chose dans le dossier. Ses informations légale, nom, prénom, âge, provenance, casier judiciaire. Ce qui a surtout attiré ton regard, ce sont les photos d’événements météorologiques qui capturent des instants incroyable. Oeil d’une tempête, formation d’une tornade, éclairs touchants le sol. Incroyable, elle a du talent, cette jeune femme.

Tu pousses la porte du dîners où tu as rendez vous, et tu cherches des yeux une femme de 24 ans. Tu l’imagines en blouse blanche, lunettes, cheveux en chignon serré, comme les scientifiques que tu fréquentais à la NFS. Personne. Tu es en avance ou tu t’es trompé d’adresse ? Te connaissant, Tay, ce serait bien possible que tu te sois complètement planté.

Tu sors ton téléphone, et tu fouilles dans son dossier pour retrouver son numéro. T’es là, planté en plein milieu de la salle, perdu comme un petit chat abandonné, et tu lances l’appel, en regardant autour de toi. Tu attends que les tonalités veuillent bien cesser et te faire entendre sa voix. Tu sais que tu as l’air bizarre, mais après tout, t’as toujours l’air bizarre dans ton costume strict, tes cheveux noirs fous et l’énorme pochette pour ordinateur que tu amènes partout avant toi, comme le nerd que tu es.
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Andy C. Parker
Andy C. Parker
Andy C. Parker
∞ MESSAGES : 29
Andy C. Parker
Dim 28 Juil - 15:43
parlons affaire !Andy & Tay
Tu ne regardes même pas l’heure. Très honnêtement, ce n’est pas toi te permettais de reprocher à quelqu’un un retard, sauf bien sûr dans le cas où on te ferait poireauter des heures. Tu n’étais pas la plus professionnelle qui soit, non plus. Si évidemment, tu te sentais l’âme d’un leader, tu n’étais clairement pas du genre chef d’entreprise trop sérieuse. Ça non. Tu savais que tu attendais quelqu’un, mais tu avais pris de quoi boire, manger, et surtout, tu avais devant toi de quoi t’occuper. Actuellement, tu ne pouvais pas être sur le terrain, mais c’était mal de connaitre que de penser que ça t’empêchait de suivre l’évolution de quelques orages et tempêtes. D’ailleurs, tu étais présentement – et depuis très tôt ce matin – en train d’observer la progression d’un orage situé dans l’Oklahoma. A six heures, ce dernier ne te paraissait pas bien prometteur mais depuis que tu avais pris place ici, il te semblait voir des vents tourbillonnants un peu partout et certaines images sur le radar semblait même t’indiquer quelques débuts de tornades potentiels.

Evidemment, observer un écran et le radar ne te suffisais pas. Lorsqu’un orage restait relativement stérile, tu n’avais pas vraiment de regrets mais lorsque les choses se présentaient aussi bien qu’avec celui-là, tu sentais monter en toi une certaine frustration. C’est pour cette raison précise que tu repousses légèrement l’ordinateur portable pour attraper ton soda frais afin d’en siroter quelques gorgées, le regard fixé sur cet orage, tu ne lâches que lorsque ton téléphone se met à vibrer sur la table.

Le numéro qui s’affiche n’est pas enregistrée. Tu fronces donc légèrement les sourcils avant de décrocher et de lancer un « ouais allo ? » loin d’être avenant, ou même bien poli. Tu ne manques pas soupirer non plus et alors que ton regard balaye la salle, tu remarques ce type, au téléphone et c’est sans difficultés que tu te rends compte c’est sans doute la personne que tu as au téléphone, et que c’est aussi probablement le type que tu attendais. Du coup …

Tu raccroches.

Comme ça. Sans dire un mot, sans excuse préalable, tu te contentes de toucher le bouton rouge sur l’écran de ton smartphone avant de te lever pour rejoindre cet homme qui semble un peu perdu et qui, disons les choses clairement, pour le moment est loin de faire sensation auprès de toi. « Hé, vous êtes le type envoyé par Whether the Weather ? Je suis Andy. » Pas un sourire. Tu te contentes de l’observer de haut en bas avant de lui désigner la table où tu étais installée.
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Tayler N. Thorn
Tayler N. Thorn
Tayler N. Thorn
∞ MESSAGES : 22
Tayler N. Thorn
Dim 28 Juil - 17:58
Tu écoutes chaque tonalité en cherchant dans ton esprit si tu t’es trompé d’endroit, d’heure, de jour ? Tu repasses les informations de ce matin. Pourquoi ton patron t’aurait parlé du rendez-vous ce matin si ce n’était pas à midi ? Donc ce serait le mauvais lieu ? Il a pourtant bien parlé d’un fast food dans le D2 alors…

La tonalité cesse et tu ouvres la bouche pour répondre, mais ça raccroche aussi sec. Un air surpris, d’un étonnement presque pur et enfantin, s’inscrit sur ton visage et tu retires le mobile de ton téléphone pour regarder le numéro, sans savoir que faire. Tu ne t’es pas trompé dans l’appel pourtant ? Tu déranges ou…

Tu tournes la tête subitement vers la voix qui retentit près de toi. C’est une fille. Non. C’est une très jolie femme qui te regarde et vient vers toi. L’étonnement devient plus grand et quand elle donne le nom de ta boite, tu comprends qu’il s’agit de la fameuse Andy. Sauf qu’elle est bien plus fougueuse et nature qu’une laborantine. Bien jolie aussi. Beaucoup moins sérieuse que tu ne l’espérais.

« Oh c’est vous ? Tu évites de la regarder dans les yeux, parce que ça te met mal à l’aise. Je ne m’attendais pas à ce que vous… Enfin, vous semblez peu… Je veux dire que vous êtes normale. Tu souris, de ce sourire perdu que t’affiches quand tes paroles montent à ton cerveau. Ce n’est pas une critique hein ! Vous n’êtes pas normale physiquement, vous êtes plutôt jolie, mais vous… enfin si c’est physique, mais pas de la beauté. »

Tu t’arrêtes d’un coup. Putain, mec, tu viens de t’enfoncer d’une force qui est juste incroyable. Tu aurais voulu le faire que tu n’aurais pas fait mieux que ça. Tu passes une main sur ta nuque, mal à l’aise, et finalement tes yeux acceptent de rencontrer les siens. Elle n’est pas plutôt jolie. Elle est vivante.

« Je m’appelle Tayler Thorn, mais vous pouvez m’appeler Tay’. C’est bien la boite qui m’envoie, il paraît que vous vous intéressez à la météo ? Tu lui tends la main pour la saluer correctement. Par contre, on ne m’a prévenu que ce matin, donc il va falloir me briefer sur notre collaboration. »

Ah bah oui, parce que personne à la boite n’a pris le temps de t’expliquer clairement pourquoi tu devais bosser avec elle. Tu sais juste que c’est une sorte d’arrangement dans le contrat. Whether the Weather la soutient financièrement, et elle obtient un acolyte pour l’aider à… étudier la météo, tu imagines ?

Tu la suis vers la table où elle était installée et instinctivement tes yeux sont attirés par son ordinateur portable. Tu t’arrêtes devant, penchant ton regard sur le radar météo et tu fronces les sourcils.

« Cumulonimbus sacrément bien formé. Vu la masse d’air chaud qu’il y a à proximité, ça va donner un sacré orage ou… Ta tête se penche légèrement sur le côté et tu pointes un doigt vers un point du radar à pression. La baisse de pression ici, ça risque de devenir une tornade. Tu attrapes ton téléphone aussi sec pour lancer l’appli d’alerte aux événements dangereux de la NFS. La NFS ne l’a pas encore enregistré. »

Quand t’es dans ton élément, tu deviens quelqu’un d’autre, mais dès que tu reviens à la réalité, tu t’écartes de l’ordinateur en t’excusant d’une petite voix et tu prends une autre chaise vide.
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Andy C. Parker
Andy C. Parker
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∞ MESSAGES : 29
Andy C. Parker
Dim 28 Juil - 18:31
parlons affaire !Andy & Tay
C’est pas cool de juger quelqu’un au premier regard, et ça, tu le sais. Quand on te regarde toi, on voit quelqu’un de bien trop dissipé pour faire preuve de sérieux, et surtout, surtout oui, personne ne s’imagine que tu as un cerveau, que tu es capable de lire dans le ciel aussi bien que sur un radar doppler. Pour autant, au premier coup d’œil, là, comme ça, il n’a pas l’air bien dégourdi ce garçon. Tu ne dis rien cependant, pas pour le moment. Et même lorsqu’il s’emmêle complètement les pinceaux en s’adressant à toi, tu ne réagis pas vraiment, tu restes calme, polie, courtoise et en fait, tu te contentes de rester planter devant lui, à l’observer en plissant les yeux. « Si vous l’dîtes. » Et là-dessus, tu secoues la tête quelques secondes avant de revenir vers ta table. Tu lui fais un peu de place tandis qu’il se penche sur ton écran. Le radar continue de s’agiter et tu hoches la tête, l’air un peu dépitée. Ce qu’il dit est vrai et malheureusement, tu n’es pas là-bas pour voir ça. « C’est une cellule orageuse qui évolue depuis ce matin. Elle pourrait donner plusieurs tornades … en effet. »

Tu te laisses finalement tomber sur ton siège, décalant encore un peu plus ton ordinateur, histoire de permettre une bonne vision sur le radar. Autant pour toi que pour lui. « La NFS n’a pas ses infos en temps réel et ils préfèrent prévenir la population en cas de risque avéré uniquement. » Tu avais eu le culot de leur proposer ton aide et évidemment, on t’avait ri au nez en pensant surement que vu ta dégaine, tu n’étais pas capable de faire le boulot que tu promettais de faire pour eux. Tu l’avais mal pris, forcément, mais avec ce nouveau contrat, tu étais prête à prendre ta revanche.

Tu viens attraper deux petites frites que tu grignotes un instant avant de boire encore un peu de ton soda. « Alors comme ça, on ne vous a rien expliquer … » Et plus tu l’observais, lui, plus tu te demandais si ses patrons avaient eux même bien compris ce que tu faisais concrètement comme boulot sur le terrain. Ce type n’avait pas l’air d’un chasseur de tornade, d’ailleurs, avait-il déjà vu l’un de ces monstres de près ? Tu en doutais fortement. « Votre boulot, ce sera de garder un œil sur ce radar. » Tu lui désignes ton ordinateur. « Et éventuellement sur les prévisions météo. Visiblement, vous êtes capable de déchiffrer ce que vous voyez là-dessus alors … on va dire que c’est un début. » Météorologue, c’est tout ce que tu savais de lui. Au moins, il était capable de faire son travail, par conséquent, tout n’était pas perdu. « Vous avez déjà vu une tornade ? Une vraie, je veux dire, pas à la télé ? Et un orage ? De près, évidemment. Là où le ciel est noir, au-delà des rideaux de précipitations. » Tu n’essayais pas de lui faire peur, loin de là. Tu essayais simplement de l’évaluer, de savoir à qui tu avais à faire. « Parce que c’est là qu’on va travailler. Sur le terrain. Pas … dans un bureau. »
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Tayler N. Thorn
Tayler N. Thorn
Tayler N. Thorn
∞ MESSAGES : 22
Tayler N. Thorn
Dim 28 Juil - 19:53
T’es un peu content que la jeune femme ne se soit pas époumonée de terreur ou de colère devant ton embourbent de maladresse. En vrai, tes épaules se détendent même quand elle répond un truc lambda sur le ton de quelqu’un qui n’en a rien a foutre. Tu préfères quand les gens t’ignorent et font leur vie, plutôt que lorsque tu deviens le centre de l’attention parce que tu es pitoyable en relations humaines.

« Vous la suivez depuis ce matin ? Vous vous intéressez à l’évolution des tempêtes ? Tu écoutes sa remarque sur la NFS en levant un sourcil, mi-surpris, mi-désemparé. Ils n’ont donc toujours pas changé ça ? J’ai bossé là-bas 2 ans, pour mon doctorat et j’ai pourtant insisté pour qu’ils se mettent en collaboration avec des météorologues sur le terrain pour avoir des informations plus immédiates. Ils sont déjà passés à côté d’événements malencontreux à cause de ça. »

Tu soupires en secouant la tête. T’es vraiment dans ton élément et ta diction s’est même améliorée d’elle-même. T’es pas non plus ultra charismatique, mais tu es là, tu prends de la matière et des couleurs. Installé dans ton siège, tu continues de monitorer l’écran avec un sourire de remerciement pour Andy qui le place de manière à vous le laisser voir, tous les deux.

Tu as les yeux sur la cellule qui se renforce quand elle t’explique ton boulot et tu finis par répondre, distraitement.

« Donc, faire mon boulot de météorologue. Vous avez quoi comme matériel ? Est-ce que je peux venir avec ma propre contribution ? J’ai un algorithme personnel qui ingère les données de météorologue du pays pour prédire les mouvements soudain et violent du temps. »

Ce n’est même pas pour te faire mousser que tu dis ça. Tu es juste naturellement à proposer ce genre de coup de main et à utiliser les outils que tu maîtrises le mieux. Si ta boite n’en a pas voulu, tu te dis que cette charmante jeune femme au caractère visiblement bourru pourra peut-être lui trouver une utilité ?

C’est quand elle revient sur les orages et les tornades que tu acceptes, enfin, de ramener tes yeux sombres sur elle. Tu fronces les sourcils, sans comprendre le sens de sa question. Tu hésites avant de répondre lentement :

« On a tous vu des orages, encore plus dans ce pays, mais j’imagine que ce n’est pas la réponse que vous attendez. Tu as cette approche droite, logique, du scientifique qui analyse une proposition pour en donner la meilleure solution. Je viens de New York et il n’y a pas de tornade par là-bas. Je suis parti une fois en vacances sur la tornado alley, donc j’en ai vu quelques-unes de loin avant de me mettre en sureté avec les autres. Pourquoi donc ? »

Tu ne réfléchis pas, t’es trop attiré par le mystère dans ses paroles, alors tu copies son mouvement et tu attrapes quelques frittes à ton tour pour les manger en observant son visage alors que du coin de l’oeil, tu continues de surveiller l’écran de l’ordinateur.

« Sur le terrain ? Pour ? Vous faites des relevés météorologiques ? Tu fronces encore plus les sourcils. Pourquoi mon petit doigt me souffle que vous n’êtes pas du tout une météorologue… Vous m’expliquez ? »
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Andy C. Parker
Andy C. Parker
Andy C. Parker
∞ MESSAGES : 29
Andy C. Parker
Dim 28 Juil - 20:30
parlons affaire !Andy & Tay
Assez rapidement, tu dois l’avouer, tu te rends compte que tu as sans doute eu tort de sous-estimer cet homme. Tu ne dis, évidemment, mais tu remarques bien vite ce changement d’attitude lorsqu’il entre dans le vif du sujet, à peine a-t-il poser les yeux sur l’écran et commencer à parler météo que tu te rends compte qu’il dégage finalement bien plus d’assurance que lorsqu’il était entré ici pour te chercher et ça, évidemment, ça te plait. C’est tout ce que tu demandes : de la passion pour le métier. D’ailleurs, tout comme toi, tu remarques bien rapidement que son regard à tendance à surveiller la cellule orageuse sur l’écran et bien vite, il y ce léger sourire qui se dessine au coin de tes lèvres. Evidemment, tu n’en es pas encore au stade d’accorder complètement ta confiance et tu n’irais pas non plus jusqu’à dire que votre équipe fonctionnera assurément mais c’est déjà bien mieux que ce que tu as vu de lui quelques minutes seulement auparavant.

Alors, oui, tu testes.

Très vite, tu vas plus loin dans tes questions et surtout, tu essaies d’entrer dans le vif du sujet sans pour autant te montrer trop brusque. Tu laisses planer un peu suspens autour de ce que tu fais réellement dans la vie et tu te délectes carrément de chacune de ses réactions et de l’intérêt que ça à l’air de susciter chez lui. « Mh, mon téléphone, cet ordinateur, appareil photo, caméra et … et Lola bien sûr. » C’était tout ce que tu possédais et même si c’était probablement très juste, tu n’avais pour l’instant pas les moyens d’aller plus loin à ce niveau, de toutes façons. « C’est ma voiture. Lola. C’est … ouais. » Peu importe, en fait. « Et vous emmenez le matériel que vous voulez, du moment que ça rentre dans la voiture, moi, ça me va. » Et puis surtout, c’était toujours bon à prendre, tu ne voyais aucune raison de refuser son travail ou son matériel.

Ton sourire revient, un sourire qui n’est pas forcément moqueur mais qui se veut tout de même relativement malicieux. Tout le monde a déjà vu un orage lointain, des éclairs. Certains ont même déjà vu la foudre s’abattre à seulement quelques mètres mais non, effectivement, ce n’était pas ta question. « Je vois. » Tu n’es pas déçue. A vrai dire, tu ne t’attendais pas à ce qu’on te confie quelqu’un d’aguerri. Pour toi, ce n’était pas bien grave, ça allait simplement te demander plus de boulot, histoire d’être prudente pour deux au départ mais, ça irait, n’est-ce pas ? « Je ne suis pas météorologue, non. Je n’ai … jamais fait d’études, en fait. » Tu hausses les épaules. Tu n’as pas honte de ça. Tu as d’autres qualités de toute façon, et tu es douée dans ce que tu fais, là-dessus, tu n’as pas vraiment de doutes. « Je chasse les tornades. Je prends ma voiture, je fonce au beau milieu des orages, j’observe ce qui s’y passe, la formation des tornades, leurs trajectoires, ce genre de choses. Je prends quelques photos, aussi. » Tout en parlant, tu t’étais redressée, tes coudes sur la table, tu t’étais même penchée légèrement en avant. « Imaginez, pouvoir fournir à votre boîte des informations en temps réel pour déclencher de véritables alertes fiables. » Tu as souris. L’idée de te rendre utile tout en faisant ce que tu aimais te rendais … heureuse, il n’y avait pas d’autres mots.

Après quelques secondes, tu es finalement interrompue par ton téléphone qui vibre. « Hé bah c’est pas trop tôt … ils ont enfin lancer leur alerte. Faible risque, tu parles… »
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Tayler N. Thorn
Tayler N. Thorn
Tayler N. Thorn
∞ MESSAGES : 22
Tayler N. Thorn
Dim 28 Juil - 21:31
Tu l’écoutes avec un peu plus d’attention parce qu’elle parle du domaine qui est le coeur de ta vie. Tu n’aimes pas ton job actuel, tu t’ennuies trop au bureau pour y prendre du plaisir. Mais la météo, les changements de temps, les mouvements aériens, ça c’est ta vie. Depuis tout gamin. Et cette jeune femme qui ne semble pas être une scientifique s’y intéresse. Rien que pour ça, ça vaut le coup de la regarder.

« Lola ? »

Tu ne t’attendais pas à ce qu’il y ait une autre personne dans le boulot. Et tu ne restes pas longtemps dans cette fausse croyance qu’elle t’explique. Lola est sa voiture. Ok, là, t’es un peu refroidi quand même. T’es pas vraiment à l’aise avec les gens qui ont des pratiques sexuelles bizarres… et dans les émissions que tu regardes parfois le soir, pour passer le temps, il y a ces gens amoureux de leur bagnole, leur donnant un nom, se mariant avec et faisant des… ierk.

« Ok vous avez le plus gros, cool. Faudrait un ballon météo, ça pourrait donner des données en plus vraiment intéressante. Je prendrai mon PC avec mon algorithme dessus, alors. Il est en ligne sur mon blog, mais je préfère avoir le code source sous la main pour travailler les données en temps réel. »

T’es déjà en train de noter dans ta tête la liste des objets, donnés, sites qui pourraient t’aider. Jusqu’à ce qu’elle confirme qu’elle n’est pas scientifique, mais autre chose. Un quelque chose qui serre brusquement ton estomac et marque une surprise inquiète sur ton visage. Oh non… pas ça. Tout, mais pas ces gens complètement dingues qui sont en voiture toute la journée pour aller se suicider dans une tornade. Pas elle. Pas toi. Pas…

« Attendez ! Tu viens de comprendre dans quoi ton boss t’a envoyé. Je vais devoir aller dans des tornades pour vous assister ?! Tes yeux sont ronds, plein de panique. J’ai même pas encore souscrit à une assurance vie et j’vais… Naaan. Nan, c’est impossible. »

Tu ne fais pas partie de ceux qui foncent dans le danger, Tayler. Toi, tu restes au chaud, derrière un ordinateur au boulot et tu te mets dans un abri quand il y a une tornade en approche. Et cette jeune femme devrait en faire de même si elle tenait à sa vie. À moins qu’elle n’y tienne pas ? Oh non, dans quoi tu es en train de te fourrer ?

« Ca serait génial, j’en doute pas, mais… Tu secoues la tête alors que vos portables affichent l’alerte tornades. Comment pouvez-vous faire ça ? Vouloir le faire, même ! Je veux dire… Vous êtes superbe, vous avez l’air intelligente et avec un fort caractère, vous pourriez certainement monter une boite de météorologie ou transmettre votre savoir, mais vous préférez vous jeter dans la gueule du loup ? Vous savez les risques qu’une tornade représente ? Elle peut passer de F0 à F3 en quelques heures. Du petit truc amusant à photographier à une catastrophe naturelle mortelle… »

Tu te laisses retomber au fond de ta chaise, alors que tes épaules s’affaissent et que tu l’as regarde comme si tu allais dans le couloir de la mort. Un long soupire t’échappe et tu secoues encore la tête.

« Qu’est-ce que je dis… bien entendu que vous savez tout ça. Je ne comprends juste pas comment on peut avoir envie de mettre sa vie autant en jeu. Tes yeux se tournent vers le radar où une deuxième zone se marque. Deuxième tornade ? Ce serait surprenant, mais Mère Nature est capricieuse. Et je vais vous suivre parce que je n’ai pas le choix. Vous avez intérêt à savoir ce que vous faites, je tiens à ma vie. »
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Andy C. Parker
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Andy C. Parker
∞ MESSAGES : 29
Andy C. Parker
Dim 28 Juil - 23:26
parlons affaire !Andy & Tay
« Mouais, faudrait. » Ce n’est pas que tu n’es pas motivée, hein. Loin de là. Il va de soi que tu es toujours tout à fait disposée à avoir plus de moyens, plus de matériel. Le truc, c’est que tu sais bien qu’actuellement, tu n’as pas les moyens financiers d’engager de l’argent dans ce genre de choses. Alors, tu reportes. Et tu reporteras le temps qu’il faut, de toute façon, ce n’est pas non plus comme si vous étiez sans matériel. Vous avez le minimum, comme il l’a dit, et ça suffirait, pour l’instant au moins.

Tu fais la maligne. C’est marrant, mais tu te dis que ce n’était pas plus mal que ses patrons te laisse lui annoncer les choses. Si toi, tu ne crains plus vraiment de foncer droit dans un orage, ce n’est pas donner à tout le monde de pouvoir le faire comme ça, naturellement, et tu le sais bien. Ses craintes sont naturelles, d’ailleurs, tu ne permettras même pas de te moquer de ça, et ce, malgré le petit sourire que tu arbores en ce moment. Tu as simplement croisé les bras sur ta poitrine, tu l’observes, ton dos calé contre le dossier de la chaise. Il part dans tous les sens. D’une potentielle assurance vie, a des mises en garde complètement inutile, sans oublier quelques leçons que tu écoutes à peine. « Effectivement … Je suis au courant. Mais merci quand même. » Tu savais même parfaitement ce qu’il voulait dire, parce que tu avais déjà observé ce genre de phénomène, en vrai. Le danger, tu en avais conscience mais la chasse à la tempête avait tendance à te prendre aux tripes. Peut-être étais-tu réellement dingue, voir complètement cinglée comme tu avais pu l’entendre à plusieurs reprises. Mais ça n’avait pas d’importance. Tu savais ce que tu faisais. Tu savais ce que tu voulais et surtout, tu savais où tu allais, en général.

« Ecoutez … Tayler. Tay. Ne vous sentez pas obligé de m’accompagner. » Et tout en disant cela, tu venais de nouveau de te redresser un peu. Ton sourire avait fait place à une mine bien plus sérieuse, une mine qui s’affichait bien rarement sur ton visage, d’ailleurs. « Je vais être honnête avec vous … vous êtes dans le vrai. C’est dangereux. Une tornade peut tuer et je l’ai constaté de mes propres yeux. Moi, ça ne m’empêche pas de continuer mais c’est pas donné à tout le monde. » Distraitement, tu viens attraper ton soda pour le finir et durant quelques instants, ton regard est perdu dans le vide. Tu réfléchis. Tu ne sous-entends pas qu’il est lâche, ou qu’il n’est pas taillé pour ça, parce que tu ne le sais pas, tu ne le connais pas et d’ailleurs, lui non plus ne peut pas le savoir en ayant jamais tenter le coup. « Je force personne à risquer sa vie. Tout ce que j’ai à vous dire, c’est que vous pourriez apprécier de changer d’ambiance au boulot … je peux au moins vous assurer qu’on s’ennuie jamais. » Oh, tiens, ton sourire est de retour, Andy.
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Tayler N. Thorn
Tayler N. Thorn
Tayler N. Thorn
∞ MESSAGES : 22
Tayler N. Thorn
Dim 28 Juil - 23:57
Tu fais la moue, légèrement, quand elle t’apprend qu’en effet, elle sait très bien ce que c’est. Putain, c’que tu peux être con parfois, Tay. Une fille comme ça, qui vit de ça, bien sûr qu’elle sait ce tout ce qu’il y a à savoir sur les tornades. Elle les a vécues ! Toi, tu t’es mis dans un abri et tu as attendu en serrant les dents. Elle, elle les rencontre. Elle y a peut-être laissé quelques cheveux et des proches…

« Je suis désolé. Tu lâches d’un coup, en abaissant tes yeux sur tes mains qui tressautent nerveusement sur la table. Je ne sais pas c’que ça, je suis mal placé pour donner des conseils ou même un avis. »

Tu finis par te dire que tu n’as rien à faire ici, que tout ça est une pure folie. Tu n’as pas la carrure de ton jumeau ni les tripes de tes parents. T'es juste un gentil petit scientifique qui veut analyser le temps et les caprices de Mère Nature. T’as pas un gramme de son courage à elle. Et pourtant, mon gars, tu restes assis là, les yeux baissés à l’écouter parler.

Elle ne cherche pas à te convaincre ou à t’inventer du beau dans son job. Elle ne te force même pas, ni plus qu’elle n’enjolive la réalité. En vrai, elle est super honnête, cette nana, et ça te fait quelque chose à ses derniers mots. Tu relèves la tête pour découvrir son sourire. Vivant. On ne peut pas passer à côté d’elle sans le voir, alors que toi, on t’oublie tout le temps.

Tu te lèves d’un coup en laissant ta sacoche et ton manteau que tu as abandonné sur une chaise en arrivant. Tu ne t’enfuis pas, non. Tu vas juste chercher un hamburger dégoûtant (les tiens sont mille fois meilleurs), et un sunday triple chocolat. T’as besoin de manger pour calmer le stress, à défaut de pouvoir fumer. Et le sucre, c’est bon pour le moral.

« Pourquoi ? Tu reviens t’asseoir avec juste cette question. Tes yeux se plantent dans les siens, alors que tu retrouves ta timidité et ta maladresse qui te rendent si désagréable pour les autres. Pourquoi faites-vous ça ? Qu’est-ce qui vous pousse à chasser les tornades ? »

T’aurais dû en profiter, prendre la poudre d’escampette et dire à ton patron que, non, tu n’as pas les épaules pour ce job. Le souci, c’est que ton boss s’en fichera très certainement. Puis que ça t’intrigue aussi. Et qu’elle a dit ce truc juste avant. On ne s’ennuie pas à chasser ces monstres venteux.

« Je n’sais pas si j’pourrais faire ça. J’ai pas un centième de votre… Folie. Courage. Témérité. J’suis bon à comprendre la météo et prévoir les changements climatiques, mais une fois devant la tornade, j’fais quoi ? »

C’est ça, le vrai souci. Tu as déjà envie de l’aider parce que tu veux te sentir utile pour quelqu’un. Tu sais que tu y gagnerais à faire ça. Mais toi, tu sais pianoter sur un ordinateur, calculer des prévisions, regarder le ciel, mais t’es même pas un bon chauffard, alors face à une furie, tu pourrais faire quoi ? À part pleurer bien évidemment.

« Vous… Vous prévoyez ça comment ? À partir de quand ? Quelles préparations ? »

Tu le sais au fond, Tay. T’as craqué. T’as irrémédiablement craqué dès que tu as vu son sourire.
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Andy C. Parker
Andy C. Parker
Andy C. Parker
∞ MESSAGES : 29
Andy C. Parker
Lun 29 Juil - 1:20
parlons affaire !Andy & Tay
C’est la peine, Andy. Tu le sais, que c’est pas la peine de faire comme si ce que tu fais, c’était rien qu’une partie de plaisir. Je veux dire, c’est pas comme si chasser une tornade, c’était comme faire un manège à sensation forte. Il y a les sensations, c’est vrai, mais dans un manège tu ne risques pas de t’envoler et de revenir à terre à l’état de cadavre. Tu ne veux ni lui faire peur, ni lui dépeindre un truc trop idyllique, non, en fait, tu préfères dire la vérité telle qu’elle est et le laisser faire son choix tout seul, comme un grand. Libre à lui de se décider, de savoir où est sa place ou non et visiblement, tu as le fait bon choix. Il s’excuse, bien qu’en réalité, il n’avait aucun besoin de le faire. Pour être honnête, sa réaction était pour le moins amusante, loin d’être vexante en tout cas.

Tu ne dis rien, même lorsque subitement il se lève, abandonnant ses affaires sur son siège. Tu le suis du regard tandis qu’il va se chercher à manger et pendant ce temps, tu te remets à fixer l’écran de ton ordinateur portable, constatant l’apparition d’une seconde tornade tandis que visiblement, la première s’est déjà dissipée. Et de nouveau tu soupires. Et puis, tu sursautes lorsque subitement, il revient à la table avec sa question. Pendant quelques secondes, tu en es à te demander de quoi il parle et puis, tu saisis. Et tu hausses les épaules. « Je sais pas trop, en fait. » T’as pas d’histoire tragique à lui raconter qui pourrait expliquer ton désir de poursuivre des tornades. C’est pas non plus une vocation. Encore moins un rêve de gosse. Non, c’est rien de tout ça c’est juste … comme ça. « Je suis née dans le Colorado, j’ai passé une partie de ma vie sur les routes de la Tornado Alley alors je suppose que ça vient de là… » Mais t’es pas certaine. Tout ce que tu sais, c’est que ça s’est gravé en toi et que maintenant ça y est, plus rien ni personne ne pourra le faire partir. « Je suppose que c’est décevant comme raison. »

Il est toujours là, tiens. Pendant un moment, tu l’aurais presque vu quitter le fast-food en courant pour reprendre sa voiture. Mais non. Il est là, quand bien même visiblement il ne se sent pas à la hauteur. « Mh, vous êtes sûr de ça ? » Et il est devant toi, à te dire qu’il n’a pas de courage, pas de témérité, même pas un grain de folie. N’empêche que toi, tu vois quand même quelque chose de positif dans son attitude du moment. « Vous ne faites rien. Qu’est-ce que vous pensez que je fais, exactement ? Que je me mets devant pour faire une danse de la pluie ? » Tu laisses échapper un rire sonore et encore une fois, tu ne te moques pas non, mais il t’amuse avec ses questions. « Je fuis ces trucs autant que je cherche à m’en approcher, figurez-vous. C’est le jeu du chat et de la souris. » Ah, Andy. C’est pour ce genre de remarques que tes anciens camarades s’étaient tous mis à te traiter de dingue. « Je ne me jette pas dans les tornades, rassurez-vous. Je respecte une distance de sécurité … généralement. » Oui parce qu’il y avait ces moments où c’était complètement imprévisible. Ou un orage devenait un véritable piège à rat. « Je sais pas trop. Je prévois jamais rien. Je dirais juste … qu’on embarque, qu’on repère un orage prometteur et qu’on y va ? On peut vérifier le matériel, histoire que tout soit fonctionnel mais … ouais, c’est tout. » Et franchement, tu aurais aimé partir le plus vite possible parce que le côté trop urbain de Charney commençait à pas mal de peser, mine de rien. « Si vous êtes partant, on peut décoller demain matin. » Ok, là, Andy, tu allais vraiment lui faire peur.
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Tayler N. Thorn
Tayler N. Thorn
Tayler N. Thorn
∞ MESSAGES : 22
Tayler N. Thorn
Lun 29 Juil - 11:57
Tu l’écoutes en te retenant de l’arrêter. C’est sa vie qu’elle te raconte et toi, c’est pas ça que tu cherches. Tu te doutes qu’elle a dû en voir du chemin, qu’il y a quelque chose dans sa vie, son enfance, qui l’ont poussé à elle là. Mais si elle n’répond pas ce que tu attends, c’est éternellement parce que tu ne sais pas te faire comprendre.

« Nan, c’est pas ça. Tu secoues doucement la tête en enfournant une bouchée du burger avec une grimace. Pourquoi aujourd’hui vous continuez ? Pourquoi quand vous vous levez le matin, vous vous dîtes allons chercher les tornades et risquer tout ce que vous avez construit ? Tu hésites et ça se voit sur ton visage légèrement hâlé par le soleil d’été de la côte ouest. Ce que je me demande c’est qu’est-ce qui vous donne aujourd’hui envie de le faire ? »

Tu le sais, au fond de toi. Tu es en train de chercher des raisons de la croire et de la suivre, au moins une fois. Tu es timide et introverti, mais quand on parle de météo et de sauver des vies, tu as envie de devenir un autre homme. Le même que ton frère. Une fierté de la famille. Et c’est pour ça que tu l’as pousse à te dire ses motivations, pour que ça te convainque au moins pour un essai.

Et si tu l’as prise pour une folle furieuse, tu comprends que tu as affaire à une femme de caractère qui sait ce qu’elle fait. Elle rit en t’expliquant son job, qu’elle démonte tes idées reçues et qu’elle prouve son expérience. Tu la regardes subitement dans les yeux, sans crainte de paraître malpoli et sans ce besoin constant de détourner le regard.

« Je crois que je m’attendais un peu au coup de la danse de la pluie à vrai dire. Tu fais une similigrimace parce que tu n’es pas super fier de toi, sur ce coup-là. Donc vous les chassez, mais vous ne vous laissez pas chasser autant que faire se peut. Vous prenez des photos ? Vous enregistrez les données récoltées ? Parce que moi, je voudrais le faire si je dois vous suivre. »

Il y a encore du conditionnel dans ta phrase, mais pourtant, tu sais que tu es en train de craquer, et quand ton cerveau tourne déjà à 100 à l’heure pour stocker toutes les informations et surtout savoir comment tu vas pouvoir les traiter et les présenter pour que tout le monde puisse s’en servir.

Tu finis abandonne ton burger (il est vraiment trop sec et sans goût pour toi) pour attraper le sunday et te rassurer avec le sucre puissant. Ça n’a presque aucun autre goût que le sucre chimique. C’est froid. Ça t’apaise.

« Demain. Tu répètes ça comme un idiot alors que sur ton visage il y a une forme de consentement qui se développe. Est-ce que je peux dire que c’est un essai ? Je viens, je vois et si ça ne me convient pas, vous me ramenez ici. Tu es parti dans tes pensées à essayer de planifier tout sur des semaines pour éviter de te faire surprendre. Je risque d’y laisser mon job, mais un boulot c’est moins qu’une vie, j’imagine ? »

Sans boulot tu ne vas pas vivre longtemps, mais tu te retiens de le dire. Le sucre de la glace bon marché t’apaise et tu finis par soupirer longuement alors que ton corps s’apaise. Tes yeux viennent à nouveau observer le radar alors que tu fais ton choix. Quand tu ramènes les yeux vers elle, ton visage est bien plus ouvert que jusque là et un sourire timide y fait, enfin, surface.

« Laissez-moi surveiller les dépressions et masses orageuses cette nuit et nous partirons demain, ça me va. Tu lui tends la main, comme à votre rencontre. Essayons de faire un bon tandem. »
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Andy C. Parker
Andy C. Parker
Andy C. Parker
∞ MESSAGES : 29
Andy C. Parker
Lun 29 Juil - 18:49
parlons affaire !Andy & Tay
Tu vas peut-être trop vite en besogne. C’est vrai, Andy, toi, tu t’en fiches. T’as pas de famille, t’as pas d’attaches, l’appartement dans lequel tu vis est très provisoire alors oui, forcément, tu n’as aucun souci quand il s’agit de fiche toutes tes affaires à l’arrière de ta voiture pour partir dans l’heure. Surtout que tu voyages léger. Pour Tay, c’est probablement différent. Il a peut-être des obligations, de la famille, une petite-amie, voir une femme et des enfants, t’en sais rien, tu le connais pas, mais ce que tu sais c’est que tout le monde n’est pas comme toi, et fort heureusement d’ailleurs. « Y’a pas de raisons particulières. Ça me plait, c’est tout. Les orages ont quelque chose de mystérieux, de puissant … je trouve ça fascinant. » En réalité, il n’y avait pas grand-chose à dire. Tu aimais ça, point, c’était aussi simple que ça, aucun besoin de faire un long discours pour exposer tes raisons … « Les orages donnent des clichés magnifiques, mais je ne suis pas photographe, je rentre souvent avec plus de photos ratée et floues qu’autre chose, rapport à ma tendance à aller vite. Je fais quelques relevés, la base, les vents, les précipitations, mais je vais pas plus loin … toute seule, j’ai pas le temps alors, rien ne vous empêche de le faire si ça vous branche. »

Tu as commencé à rassembler tes frites, ton reste de burger lui, tu le mets de côté dans son emballage pour le manger plus tard. Avec la vie que tu mènes, tu avais appris à ne jamais gaspiller la nourriture. Si tu ne finissais pas, tu emmenais tout et si on aurait pu penser que ta voiture était une véritable déchetterie et bien il n’en était rien. Lola était propre comme un sous neuf. « Vous pouvez faire un essai, ça m’dérange pas. » En fait, ça t’arrangeait même. Il y avait maintenant des semaines que tu n’étais pas retournée chasser un orage sur le terrain et le faire, rien qu’une fois au moins serait suffisant pour te satisfaire pour un temps au moins. Tu voulais reprendre la route. Et pour le faire, tu avais besoin de quelqu’un. Si ça ne convenait pas, tu chercherais quelqu’un d’autre, ou t’arrangerais avec sa boîte pour qu’ils t’envoient un autre gars. Mais dans tous les cas, de ton côté, tu estimais être gagnante. « Moi ça me va. » Tu souris, à nouveau, et à vrai dire, en l’entendant te lancer cette dernière phrase, tu te lèves, tu ramasses déjà ton matériel que tu remets dans ton sac. « C’est quoi votre adresse ? Que je passe vous chercher demain matin. » Parce que oui, tu conduisais, et tu conduisais ta voiture. « Vous avez mon numéro et … » Tu fouilles ton téléphone à la recherche du dernier appel. Le numéro est affiché alors tu l’enregistres rapidement au nom de « Tay ». « Et j’ai le vôtre. Appelez-moi au besoin. » Tu viens de lancer ton sac à dos sur ton épaule et te voilà déjà prête à partir du restaurant. « J’ai deux trois trucs à régler. Du coup, je vous dis à demain, quatre heures. » Quatre oui. Du matin. Et oui, tu étais sérieuse, si sérieuse d’ailleurs que tu disparais en coup de vent sans lui laisser le temps de protester.
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