J’étais dans mon bureau tranquillement à réfléchir sur tout ce qui s'est passé mais mes pensées vont vers le repas que j’ai passé avec l’inspecteur des plus agréables je ne pensais pas et pourtant j’ai vraiment apprécié, il fallait que je me reconcentre sur mon affaire avec ce que j’avais appris et bien même que j’ai un nouveau viseur, une arme de pointe il n’y avait plus rien qui bougeait en ce moment quelques petites affaires sans plus.

On frappe à ma porte, j’avais pourtant bien précisé de ne pas me déranger mais impossible ici d’être tranquille surtout quand on s’occupe de la sécurité et bien plus, je soupire en indiquant de rentrer, on me balance une nana aux cheveux violet, je la regarde, je jette un œil sourcil froncé sur mes gars.

C’est qui celle-là, j’ai dit de ne pas déranger.

Un ton sec, ils étaient pitoyables ici mais je n’étais pas la patronne, j’aurais tout remanié.

- C’est Kira, elle désire faire affaire avec nous donc on vous l’apporte.

Je soupire, il y en a bien d’autres non il faut que cela soit moi.

Ok allez, laissez-nous.

Je la regarde elle, je me redresse sur ma chaise d’un geste je l’invite à s’asseoir, faire affaire, si elle savait ou elle m’était les pieds, les affaires ne sont pas gratuites.

Assieds-toi Kira. Excuse mes hommes ils peuvent être parfois impolis.

Je ne désirais pas faire de détour avec elle, ni tourner autour du pot, je pense que mes hommes non pas du prendre soin de la jeune femme les connaissant, je me lève allant dans la salle attenante, lui servir un verre d’eau mettant un décontractant liquide dedans, elle ne pouvais s’enfuir les gars étaient à le porte.

Rafraîchis-toi, cela te feras du bien. J’espère qu’ils ne te n'ont rien fait en tout cas pas de mal ?

Croisant mes mains devant moi, je la regardais, ces yeux bleus étaient captivants, j’attendais donc ces explications, parlons mais vite le temps était compté pour elle et moi, droite j’étais prête à tout entendre de sa petite bouche.

Cette jeune femme m’avait l’air d’être perdue sans savoir où elle m’était les pieds, je la plains déjà mais je ne vais pas avoir le choix si elle signe le contrat peu importe ce qu’elle demande tout peu lui être accordé, nous ne manquons de rien mais elle va le payer de son corps avec moi où d’autres sans compter la maltraitance qui peut aller avec, elle risque même de ne pas revoir sa famille, j’espère que Kira a bien réfléchi à son avenir avec nous.

J’ai peu de temps donc commençons, je t’écoute, ne cherche pas à voir une autre personne, tu n'auras affaire qu’avec moi.

Je restais attentive aux moindres gestes, aux moindres mots.

@Kira i. Koshar

T’en reviens pas, mais alors, clairement pas ! En hurlant comme une possédée dans la musique assourdissante de la boîte de nuit, tu essaies de mettre un coup de talon bien placé dans la jambe du type qui vient LITTÉRALEMENT de te tirer en arrière pour te frotter à son entrejambe excité en te pelotant la poitrine. Comme ça, sans te prévenir, sans te demander. T’as vu directement dans ses yeux que c’était normal, t’es une femme, tu dois donc le servir.

C’est pour ça que tu te retrouves à hurler contre lui dans toutes les langues que tu connais. Même des insultes en français et en allemand te viennent tellement t’es offusquée par son comportement. Il faut dire que les quelques verres de cocktail que tu pensais plus léger en alcool que ce que ton corps t’indique aident sûrement à ta réaction démesurée.

Au final t’as pas vraiment le temps de faire un esclandre plus longtemps contre ce type qui t’as l’air d’être asiatique donc peut-être lié à ce lieu ? En effet, deux grosses paires de mains viennent t’attraper par chaque bras et te tirent à travers la salle. Et tu redoubles de colère, parce qu’en plus de te faire agresser, te voilà à être sortie de force de l’endroit. Nan, mais où ils se croient ces connards ?!

On ne te balance finalement pas dans la rue comme tu l’avais pressenti, mais dans un bureau, doublé d’une femme qui a l’air d’être occupée. Une jolie et jeune créature qui, en un mot, pousse les deux gras malabars à te lâche et leur fait faire demi-tour. Un air impressionné se grave sur ton visage, quelques instants. Le temps que tu rejoignes la place devant le bureau en titubant légèrement. Oh bordel, t’as vraiment peut-être trop bu finalement.

« Impolis ?! Ils m’ont sortie de la salle parce qu’un connard est venu me toucher ! C’est quoi ces manières ! »

T’es énervée, et ça se voit à ta face qui rougit jusqu’à la pointe de tes oreilles alors que tes cheveux noirs et teintés sont ébouriffés et que tu ne fais même pas attention que ton petit haut moulant remonte sur ton ventre, affichant ta peau pâle à la vue de tous. Franchement, tu ne ressembles pas à grand-chose et tu ne dois pas faire peur à grand monde.

« Merci… Tu marmonnes en te radoucissant alors qu’elle te ramène un verre, sans même tiquer qu’on connait ton prénom. À part des bleus sur les bras, j’pense pas que j’aurais plus de mal. Par contre, y’a un de vos clients, un mec sappé en costume dans une boite de nuit, vous ne devriez pas avoir de difficulté à le trouver, qui vient toucher les femmes. Et pas qu’un peu… »

Tu sens la même colère gronder en toi et pour éviter de laisser l’alcool embrumer encore plus ta réflexion, t’avales cul sec le verre d’eau sans te dire que ça a un arrière-goût particulier. Tu te retrouves ensuite à masser ton visage fatigué par tant d’émotions puis à ramener ton regard sur la jeune femme.

« Si vous vous occupez de virer ce type de votre boite, je ne ferai plus d’esclandre et je ne veux rien en échange… C’est juste pour éviter à d’autres femmes de subir ce genre de traitement que je demande. Vous ne pensez pas ? »

Un instant, ta vue se trouble légèrement, mais tu secoues la tête pour chasser cet effet de l’alcool. Tu t’installes plus profondément au fond de la chaise, alors que la fatigue de la soirée grimpe doucement dans ton corps. Il faut dire que t’as dansé sacrément longtemps, donc t’as besoin d’un petit somme non ?

« Pourquoi c’est à vous qu’on m’a mené d’ailleurs ? Tu demandes tout à coup, en te disant qu’elle ne fait pas vraiment tenancière de la boite, la jeune femme. Vous faites quoi comme job, ici ? »

J’étais à regrouper certains éléments du tueur en série, je réfléchissais j’avais bien dit de ne pas me déranger avant que débarque cette fille, les gars ne savent rien faire de précis sans venir me voir, peut être assez grave pour venir me déranger sans craindre une balle au milieu du crâne, j’accueille un peu mieux mon invité que mes gars qui l’ont un peu secouée, je prends des nouvelles mais en réalité je m’en fous, haussant les épaules, qu’elle aille bien ou pas je m’en fous complètement simple politesse que j’offre.

Tu sais dans quel genre de boîte tu es, quoi de plus naturelle . Étais ce bien la peine de faire autant de tapage, juste pris la porte, si c’était un gars un tatouage normal que la faute te reviens.

Ici les yakuzas avaient tous les droits ou presque, cette fille à peut-être eu de la chance de ne pas être tuée de suite, je n’avais pas toutes les cartes en main pour décider quoi que ce soit, il me fallait toutes les versions ou bien même les caméras, j’apporte un verre d’eau avec de quoi la calmer dedans, je n’avais pas envie d’abimer une belle tronche.

De rien, Oui en effet je sais de qui tu parles c’est un de nos plus fidèle client, il a certains droits ici, mais vue comment tu es il a peut-être confondu avec une de nos filles, nous irons le voir pas d’inquiétude mais n’attends pas d’excuse.

Allez le voir oui mais il était un de nos clients mais pas que dans la boîte, nous allons lui en faire part légèrement mais nous devons le garder il apportait plus qu’elle, si on le perd elle va le payer très cher la demoiselle.

Il ne sera pas viré et personne sauf toi qui a fait esclandre tous le connaissent et subissent l’attouchement sans rien dire tu ne sais pas à qui tu as à faire ni même ou tu as misl es pieds ?

Un sourire au coin, la demoiselle avait l’air de se calmer quelque peu, à moitié soule, je lève les yeux au ciel comme si nous allons virer un de nos meilleurs clients, elle rêve moi aussi j’ai subi un peu de lui mais il ne fait rien de mal, il aime juste les belles formes.

Bon le cacher fait effet et tant mieux, il faudra lui faire payer cet esclandre notre client n’est pas content cela est sûr, cela est limite de la mettre dans une de nos chambres avec lui.

Simplement que je suis un des supérieurs ici, je m’occupe de la sécurité de cette boîte donc tout à fait normale où l’ont ta fait venir ici
.
La voyant dans un état second, je me lève faisant le tour, la prenant par les épaules, descendant mes mains des épaules vers son torse, le dessus de sa poitrine, je me penche sur elle à son oreille.

Notre client n’est pas content, il te faut payer, argent, de ton corps peu importe mais il le faut, si on le perd, tu meurs, j’espère être claire ma belle.

Me retirant retournant à ma place, la regardant droit dans les yeux, je sors des papiers de mon bureau, un contrat à signer, argent, donner son corps peu importe, tout y était pour payer cet esclandre, une dette envers notre client et envers nous, cela ou la mort à elle de choisir, je lui tends le stylo, les feuilles.

À toi de voir ma belle.

Je sors un poignard que je pose sur le bureau, elle est face à son choix, la vie ou la mort.


@Kira i. Koshar