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Charney
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Penses-tu me divertir assez? [Pv Bilile]
Charlie Tremblay
Charlie Tremblay
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∞ MESSAGES : 7
Charlie Tremblay
Dim 16 Juin - 0:11
Les images de Charles s'incrustèrent dans ma tête rapidement. Des bribes de souvenirs, de son sourire contagieux, de son côté tactile à prendre ma main, ou de la manière de me regarder réapparu dans ma tête. Ces souvenirs douloureux me faisaient parfois penser à ma raison de vivre, ce vide douloureux qui était maintenant présent depuis un an en moi rendait chaque jour plus difficile que l'autre. Le temps réglait les problèmes disaient tous ceux qui étaient au courrant de ma situation, Le temps atténuait la douleur, il aidait les maux, à passer au travers des étape difficile... Je ne crois pas que cela s'appliquait à moi. J'ai toujours été un peu différent, peut-être que sur ce sujet je l'étais aussi... Plus le temps passe, plus la douleur semble me hanter, plus la soif de vengeance m'attaquait et le sentiment de colère et d'injustice détruisait mon corps peu à peu.

- La terre appelle Charlies.

Je sursautais un peu, sortant de ma mélancolie pour me rendre compte que j'étais déjà rendu à mon travail et que mon collègue me parlait depuis une bonne dizaine de minutes sans réponse de ma part. Je me laissais tomber sur la chaise en soupirant avant de sourire à l'employé.

- Ça va, je suis juste encore un peu fatigué.

Il était 6h tout de même et je n'étais pas vraiment une personne du matin. Je mis tranquillement ma chemise blanche puis mon tablier brun avant d'aller en avant pour préparer ma journée de travail. J'ouvris une canne de métal contenant les grains de café à l'odeur si agréable avant de m'en faire un pour commencer ma journée du bon pied, ou plutôt d'un meilleur pied.

La matinée avait été longue, avec les client particuliers que nous servions dans cette ville, la plupart était sympathique, il souriait un peu du moins, tandis que d'autre soupirait lorsque j'oubliais ce qu'ils avait pris durant un shift où je n'était pas là. J'ai même reçu un café brûlant sur les doigts aujourd'hui parce que la dame, cette folle, disait qu'il n'était pas assez chaud. J'avais juste une envie, aller dans mon lit et fermer les yeux pour revoir son visage qui devenait de moins en moins clair, mais mes sentiments semblait de plus en plus fort. J'avais juste envie de rester à jamais dans ces rêves de mon passé, mais il fallait bien travailler pour survivre une journée de plus, plus manger et avoir un toit, même si le sens de tout ceci était devenu loufoque pour moi. Enfin, après l'attaque de cette dame dont je n'aurais pas voulu contrarié, je me reposa quelques minutes dans l'arrière boutique, me rinçant les main à l'eau froid pour calmer mes brûlures minimes, puis je terminais ma journée plus tôt que prévu.

J'enlevais cette chemise tâché de café pour un chandail gris et un manteau long et noir. En sortant de la salle des employés j'apperçus le jeune Billie, le client sympathique que j'aimais bien voir le matin. Il était sympathique. Peut-être que j'avais l'impression qu'il me ressemblait un peu. Il ne semblait pas très enclin au danger pour ce que j'avais pu comprendre, ou supposer. Peut-être était-ce aussi sa bouille innoncente selon qui me faisait penser qu'il était tombé probablement dans un gouffre aussi profond que le miens peut-être, qui me donnait cette impression de proximité, mais je me trompait probablement. Il n'avait pas beaucoup de gens innocent dans cette ville et les brebis se faisait très souvent dévorer par les loups. J'ai payé cher à venir dans cette ville et je ne partirai pas avant d'avoir fait un petit carnage...

Je lui souris et retira mes écouteurs pour le saluer proprement.

- Hey! Billie c'est bien ça? Ça va bien?

Pendant un instant, je n'avais pas envie de rentrer chez moi... Peut-être que me changer les idées pourraient m'aider à avancer?
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Billie Ford
Billie Ford
Billie Ford
∞ MESSAGES : 18
Billie Ford
Mer 19 Juin - 23:31
« Merci, gardez la monnaie. » avait dit Billie en échangeant son billet de dix dollars contre un gobelet brûlant. Un rituel, de passer dans ce café. Depuis des années. Parce qu’ils venaient là, à l’époque, lui et son frère. Peut-être qu’insconsciemment il s’imaginait un jour passer la porte et trouver, là, attablé dans le fond de la boutique, celui qu’il espérait tant revoir. Rêve stupide, mais l’espoir fait vivre.

Chaque semaine, à chaque fois qu’il mettait les pieds dans ce café, personne ne l’attendait. Pourtant il balayait toujours l’endroit du regard. Habitude ridicule. Mais sait-on jamais. Il continuait à y venir, en boucle, prenant toujours la même commande - un cappuccino avec supplément crème - et laissait toujours la quasi totalité de son billet comme pourboire. Alors forcément, les baristas l’aimaient bien, pour la plupart. Billie, c’était de l’argent facile, accompagné d’une politesse correcte et d’un sourire bienveillant. Aah, s’ils savaient ce qu’il fait le soir, peut-être qu’ils renifleraient avec moins d’entrain les billets qu’il leur tend. Des billets imprimés dans le sang des plus innocents de tous, dans le sang animal. Monstre. Mais comme on dit, l’argent n’a pas d’odeur.

Il allait aller s’asseoir à sa table préférée - qui par chance était libre - quand quelque chose l’interpella. Enfin, quelqu’un, pour être tout à fait exact. « Hey! Billie c'est bien ça? Ça va bien? » Billie avait tourné le regard vers là d’où venait la voix et avait esquissé un sourire à la simple vue de la personne qui lui avait parlé. Ce gars là, c’était un des baristas du café. Comme avec tous les autres employés, il y avait eu un peu de bavardage entre eux, mais celui-là était d’autant plus sympa d’après l’avis très tranché de Billie.

« Hey ! » lança-t-il en réponse, tout sourire. « C’est bien ça ; ça va bien mais ça ira encore mieux quand j’aurais bu mon café ! » qu’il lui répondit en levant un peu son gobelet pour illustrer son propos. Son frère disait toujours ça, que ça irait mieux quand il aurait bu son café, et par mimétisme social Billie avait fini par dire la même chose.

De suite, Billie avait remarqué que le barista n’était pas en tenue de travail. Avait-il terminé sa journée ? Etait-il en pause ? Il n’en savait rien. Mais s’il y avait quelque chose qu’il savait bien, c’était que boire un café seul à table, c’était pas génial. Il préférait largement être accompagné, quitte à ne discuter que de la météo, ça avait au moins le mérite de lui occuper l’esprit. Pointant du doigt la table où il allait s’installer, il ajouta « Si tu veux t’asseoir avec un moi un moment, t’es le bienvenue. » Pourquoi pas après tout.
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Charlie Tremblay
Charlie Tremblay
Charlie Tremblay
∞ MESSAGES : 7
Charlie Tremblay
Lun 24 Juin - 23:54
Je ne pus retenir un petit rire lorsque le jeune homme lança cette réplique. J'entendais cette phrase si souvent en tant que Barista que je ne pu m'empêcher de rire machinalement, mais j'étais tout de même content qu'il me propose de m'asseoir. Je tirais la chaise pour m'y asseoir avec un petit sourire gêné. J'étais un peu trop content pour la situation de pouvoir discuter avec quelqu'un hors de mon emploi. J'avais été un peu en mode autopilote depuis quelques temps et parler à quelqu'un qui n'avait pas envie de me tuer semblait rassurant en quelque sorte. Enfin, il ne devait pas non plus être complètement innocent pour être dans cette ville de criminel, mais peut-être était-il un homme comme son coapin, quelqu'un qui était pris dans une toile d'araignée et plus il se débatait, plus il s'asphixiait. Je ne voulais pas non plus suuposé quelque chose qui était faux, car peut-être était-il pris par quelque chose, mais peut-être était-il ici de son propre chef.

- Alors, tu fais quoi dans la vie, je crois que je t'ai jamais posé la question.

Je me demaindais ce qu'il faisait, car il avait l'allure d'un vendeur ou quelque chose du genre, mais peut-être je me trompais. Puet-être aussi j'aurais dû me fermer la gueule à se sujet puisque dans cette ville, les métier sont toujours un peu particulier, mais j'espérais avoir une réponse un peu plus positive que de la traite humaine, bien que je ne croyais pas sincèrement que quelqu'un allait se vanter de ce genre de chose à un parfait inconnu qu'il demandait de s'asseoir. Je le trouvais sympathique, mais peut-être ça aussi était-ce qu'une simple illusion. Pouvions nous tout de même caché sa nature à ce point?

- Si tu veux changer de sujet tu peux aussi. Dis-je peu après. Ça fait longtemps que tu es dans cette ville?


Peut-être était-ce une meilleure question pour commencer, oui, je n'avais pas non plus envie qu'il se sente intérroger par mes questions bien que cela faisait peut-être un an que mes seules intéractions étaient de poser des questions, en savoir plus sur ce meurtre froid de Charles... Arrête de penser à ça. J'étais avec Billie en ce moment, je devrais me concentrer sur la personne près de moi. C'était particulièrement difficile pour moi de ne pas penser à lui, ou plutôt à son corps froid, inerte au sol.. Ce regard mort et effrayé.

Je revins à moi-même en secouant la tête et je souriais à cet homme qui semblait lui aussi avoir peut-être un peu besoin de compagnie. Je me demandais pourquoi quelqu'un d'aussi gentil semblait aussi seul... Mais peut-être avait-il juste pitié de moi aussi. J'étais peut-être un peu désespéré...
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Billie Ford
Billie Ford
Billie Ford
∞ MESSAGES : 18
Billie Ford
Ven 28 Juin - 1:20
Le barista ne s’était pas fait prier pour s’asseoir, et Billie l’avait rapidement imité, faisant attention à ne pas renverser son gobelet en s’installant. Les parois cartonnées brûlantes lui réchauffaient les mains et, même s’il n’en avait pas nécessairement besoin, c’était une sensation qu’il appréciait. Il ne bu pas de suite, sachant qu’une telle chaleur lui écorcherait probablement la langue et que ça l’embêterait pour le reste de la journée. « Alors, tu fais quoi dans la vie, je crois que je t'ai jamais posé la question. » Ow. Billie leva les yeux vers son barista et, comme s’il ne voulait pas répondre de suite, il se décida finalement à se faire violence et à prendre une gorgée de la boisson chauffée aux flammes de l’enfer.

Une légère grimace lui déforma le visage - évidemment, il s’était brûlé. Ca y est, il allait perdre le sens du goût au moins jusqu'au lendemain. Bravo. Il reposa le gobelet sur la table mais ne replaça pas ses mains autour cette-fois ci, il avait eu sa dose de chaleur. « Si tu veux changer de sujet tu peux aussi (...) » Voilà qui lui évitait de mentir, au moins dans un premier temps. Il savait que les mensonges arriveraient assez vite, parce que c'était avec eux qu'il avait l'habitude d'évoluer dans les conversations. Jamais de gros mensonges, mais assez pour se protéger. Il haussa les épaules, comme si cela ne lui importait pas tant que ça.

« Bah, ça fait dix huit ans que j’suis là, donc ouais, longtemps. » Il tapota du bout des ongles sur son gobelet. « Mais je m’en vais bientôt. » Et voilà. Mensonge. Ca fait combien de temps qu’il dit ça ? A chaque fois, le bientôt est reporté. Le mois prochain devient le mois d’après. C’est que des conneries, mais d’une certaine manière, ça lui permet de continuer à y croire. S’il arrive à se persuader que c’est vrai, qu’il va bientôt s’en aller, alors ça veut dire que ça arriva. Aah, si tout était aussi simple.

« En fait j’bosse pour mes parents.. » Il allait ajouter quelque chose, peut-être un autre mensonge sur son potentiel départ, peut-être une information de trop sur son taf, on ne le saura jamais puisqu’il s’était lui même coupé dans son élan. Il faut savoir reconnaître quand on s’apprête à s’enfoncer plus profond que ce que l’on est déjà.

« Et toi, qu’est-ce que tu fais ici ? » Choix de mots particulier, on pourrait dire. Billie savait déjà que ce gars là était barista. C’était pas ça qu’il voulait savoir. Il voulait savoir pourquoi il était là, dans cette ville de merde. Le barista n’avait clairement pas la tête de quelqu’un qui est là pour le sang, pour la facilité ambiante à prospérer dans l’illégalité. Le barista avait l’air d’un adulte intelligent et sain d’esprit, alors pourquoi rester dans ce trou à rat, surtout si c’est pour bosser dans un café ?
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