!! LE FORUM A FERME SES PORTES LE 15 SEPTEMBRE 2019 !!
Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

 :: 
Charney
 :: district trois. Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
[+18] Si la fumée qui r'ssort de ma gorge se transforme en nuage ça explique l'temps dans cette ville ! - ft Matheo
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant
Matheo Rivera
Matheo Rivera
Matheo Rivera
∞ MESSAGES : 38
Matheo Rivera
Lun 22 Juil - 13:35
Merde, c’est quoi son problème à elle –comme si il savait pas- à s’auto détruire comme ça.
C’est le résultat de son crime qui s’affiche devant lui.
Et ça l’énerve. Nouveau coup dans la poubelle pour pas se défouler sur la femme.

- S’tu veux à ce point crever dans ton coin, vas-y, mais m’implique pas la d’dans.

Parce qu’il ne la laissera jamais faire, parce qu’il ne veut pas être coupable d’un deuxième meurtre. Qu’il le sera même si elle clamsait dans son coin. C’est pour ça qu’il la surveille de loin depuis des années, pour empêcher ça.
C’est pas un héros, c’est juste un putain d’égoïste qui veut se défaire de son sentiment de culpabilité.

Il attrape d’une main le corsage de la rousse par reflexe. Elle à raison, d’être en colère contre ses mecs qui croient que les femmes leurs appartiennent. Ca le fout en rogne aussi, c’est ce qu’il veut combattre et changer chez les motards, même si la majorité lui rient au nez quand il lance le sujet, traité comme puceau. Comme si le respect empêchait tout rapport.
Mais il concède ce point à Aellia, sa colère contre elle retombant légèrement. Il préférerait qu’elle ne se mette pas en danger ainsi pour autant.

Après l’altercation, il se calme les nerfs sur la cigarette. Lasse, son canap’ l’appel. Il sent la rousse le suivre, se coller à son bras et contre lui.  
Il lui lance à peine un regard, fatigué de sa provoc qui l’amusait y a pas si longtemps. Il est plus d’humeur, ça ira mieux après du repos.
Léger soupir.

- Tu t’y crois un peu trop, gamine. Je veux pas spécialement couché avec toi. Je suis intéressé par ton histoire parce que t’as commencé par un mensonge et qu’je préfère travailler avec des gens fiables. Mais si tu veux pas m’raconter, le fait pas.

Il lui pose son corsage sur le dos alors qu’elle se retire de lui, histoire qu’elle se couvre du froid.

- J’ai pas besoin de tout te raconter de ma vie pour qu’on bosse ensemble. T’en sais suffisamment, si tu veux perdre ton temps en recherche, vas y mais je te dirais rien. Et je t’ai pas repoussé parce que je voulais savoir ce que t’as dans le ventre, je bosse pas avec n’importe qui.

C’est mi-vérité mi-mensonge, il aurait préféré pas avoir à mettre autant de distance. Mais c’est mieux ainsi, autant pour elle que pour lui.

Il finit par arriver devant son immeuble, en ouvre la porte défoncée puis grimpe deux étages pour accéder à son appart.

- C’est pas le grand luxe, mais fait comme chez toi.

Et il se pose sur le canap’ dont il rêvait tant, attrapant une bouteille de bière qui trainait sur la table basse pour en boire une grande gorgée. Elle est tiède, c’est pas bon mais ça lui fait du bien.
Revenir en haut Aller en bas
Aellia L. Reagan
Aellia L. Reagan
Aellia L. Reagan
∞ MESSAGES : 192
Aellia L. Reagan
Lun 22 Juil - 14:15
Quand il a parlé de ma mort, d’pas l’impliquer là-dedans, ça m’a foutu les boules. Pourtant j’suis la première à parler d’me laisser crever. J’suis la première à vouloir faire en sorte qu’personne ne sache, qu’personne ne m’arrête. Mais là, ça m’fait bizarre. Ça m'énerve presque autant qu’à me donne envie d’vomir. Et si j’avais été dans un jour normal, j’lui aurais certainement mis un high kick et j’me serai cassé fissa.

J’reste pourtant à côté de lui, buté sur mon silence. J’le suis sans répondre, même à c’qu’il me dit ensuite ou qu’il repose le corsage sur mes épaules. J’suis butée, j’suis dégoutée, j’suis énervée. Et j’le ferai payer, en temps et en heure. Pour l’instant j’veux juste boire et oublier. J’préférais quand on s’amusait, pas quand on s’provoque comme des loups blessés. Ça n’a aucun putain de sens.

Et on arrive chez lui. J’me bile même pas de le voir partir se laisser tomber dans son canapé comme si c’était la plus grosse déchéance du monde. Je retrousse le nez et j’fais le tour du proprio. Dans sa chambre, je choppe un de ses tee-shirts, le plus grand que j’trouve et j’reviens dans le salon sans avoir rien d’mander à personne.

« P’tain tu m’dégoûtes à boire d’la bière chaude. Ou qu’il est le vrai alcool ? »

Je fais claquer tous les placards, le frigo, les planques et je finis par dénicher de la téquila, du whisky et du rhum. Je ramène le tout vers lui, près d’la table avec deux verres. Je retourne vers l’évier pour boire un peu d’eau directement au robinet et calmer la brûlure de ma gorge avant de le rejoindre.

« T’as vu, j’suis la femme parfaite, j’te sers même comme une bonne petite fille ! »

Je lui adresse un sourire mordant, à mi-chemin entre la colère qui m’habite toujours et l’envie d’m’amuser. Sans m’inquiéter de pouvoir le déranger, je fais sauter mes habits et mes chaussures pour enfiler aussi sec son tee-shirt. Tout retombe par terre. Jupe, corsage, soutif, chaussettes. Et j’me laisse tomber sur le canapé comme si on m’y avait invité.

« Bon, j’te propose un truc, parce que ta gueule des mauvais jours va vraiment m’taper sur le système. On joue à un jeu. J’remplis nos verres de téquila, et on s’pose des questions. Si tu veux pas répondre, tu bois, sinon tu réponds. On verra qui a le plus de trucs à cacher parce que ce sera celui qui s’ra déchiré en premier. »

Je m’agenouille sur les coussins abîmés du sofa et j’serre les deux verres comme si c’était des shots et non pas des verres à eau, tout c’qui ya de plus normal. J’attrape le vers pour lui et je le lui fourre dans la main. Et j’profite qu’il soit obligé de le tenir pour venir agripper son visage de mes mains tremblantes de fatigue et glacées.

« Et qu’on soit d’accord, toi et moi, avant d’jouer. J’veux pas crever et si un jour j’le fais, personne s’ra au courant. J’veux pas coucher plus qu’ça coucher avec toi, j’veux juste te pousser dans tes retranchements. Parce que, selon comment tu vas réagir, j’saurais à quel point j’peux te faire confiance. Et… j’me rapproche de lui, mon nez effleurant le sien. J’ai pas peur de toi, beau gosse, alors arrête d’avoir cet air agressif, ça va juste m’pousser à te titiller encore plus. »

Mes lèvres s’étirent et j’reste là, planté à deux pas de son nez, de son visage, d’sa bouche. Je sais que mon contact l’écoeure. Faut encore que j’comprenne pourquoi.
Revenir en haut Aller en bas
Matheo Rivera
Matheo Rivera
Matheo Rivera
∞ MESSAGES : 38
Matheo Rivera
Lun 22 Juil - 16:07
Il hausse les épaules alors qu’elle critique de nouveau son choix de boisson. La laisse fouiller comme une grande dans les placards.

- T’as vu, j’suis la femme parfaite, j’te sers même comme une bonne petite fille !  

Sa remarque lui fait tirer un léger sourire, inespéré. Et son ton sarcastique revient de plus belle.

- Une vraie femme à épouser.

Il se décale légérement sur le canapé pour lui laisser de la place. Le brun constate sa nouvelle tenue, ne peut s’empêcher de la trouver plutôt sexy ainsi mais l’humeur n’y ait toujours pas pour qu’il la taquine sur ça.
Au lieu de ça il commence à se préparer un joint, poussant diverses trucs qui trainent sur la table basse pour faire de la place. Il a besoin d’un truc plus fort que le tabac pour se détendre. Il finit de le rouler et l’allume alors que la rousse propose son jeu.
Pourquoi pas ? Après tout il préférerait retrouver l’ambiance du bar que rester à tirer la gueule toute la soirée. Puis le jeu lui plait, encore plus l’idée de lui poser les questions les plus gênantes possible pour voir jusqu’où elle pourrait se confier.

- D’accord, mais je commence.

Il pose la cigarette dans le cendrier après en avoir consommé deux trois taff, préféré la fumer en plusieurs temps. Il s’apprête à enchainer quand elle le prend de court, ses doigts glacés sur sa joue le faisant légèrement frissonner, lui qui a la peau chaude.

Ca le rassure, de l’entendre de sa bouche qu’elle veut pas clamser, même si son comportement précédent montrait le contraire.
Il finit par retrouver sa contenance malgrè la proximité intimidante de la rousse, regard étincelle et sourire carnassier , rempli de défi. Il lui saisit une main pour la retirer lentement de son visage.

- Tu regretteras d’être si téméraire. Et chez moi, on boit à la bouteille, gamine.

Il réduit la proximité et lui colle la bouteille de rhum dans les mains, s’enfile le verre de tequila qu’il pose vidé sur la table. Pour se motiver.
Puis il replonge son regard dans celui de la femme. Cherche une question assez précise à laquelle elle serait enclin à répondre. Décide d’aborder le sujet qu’elle fuit depuis tout à l’heure. Pour qu’il puisse laisse tomber si elle choisit l’option alcool

- Pas de triche, pas de mensonge. Qu’est ce qui est arrivé à ta famille ?
Revenir en haut Aller en bas
Aellia L. Reagan
Aellia L. Reagan
Aellia L. Reagan
∞ MESSAGES : 192
Aellia L. Reagan
Lun 22 Juil - 17:02
À épouser, rien que ça ? Je fais une courbette à cette remarque, comme si j’étais devenue la parfaite des femmes de famille. Ce qui colle moins, c’est que je n’ai jamais vu ce qu’était une parfaite femme de famille. Les souvenirs de ma mère se sont émoussés avec le temps et on ne peut pas vraiment dire que j’fréquente de belle et gentille femmes. La plus jolie doit être la doc’, mais elle me fait flipper plus qu’envie.

« Commence, vas-y. J’suis curieuse de savoir ce que tu vas d’mander. »

C’est vrai. Adieu l’énervement et le recul, bonjour la curiosité et l’envie de m’amuser. Je le regarde allumer un joint et je sais d’avance que je vais aller piocher dedans, comme dans les bouteilles que j’ai dégotées ou ce tee-shirt qui ne m’arrive que jusqu’aux fesses. C’qu’on est bien dans cette tenue, d’ailleurs.

Me voilà plantée devant lui, contre son visage. Si j’suis curieuse de savoir sa réaction, d’entendre sa réponse, mes yeux brillent surement. Et quand il me met en garde, mon sourire s’agrandit alors que je me penche un chouya plus vers lui. J’vais regretter d’être téméraire ? Donc d’être moi ? Il va faire quoi, le p’tiot ? Me repousser ? Me frapper. Ok, juste retirer ma main.

« J’regretterai p’t’être, mais pour l’instant, t’as surtout de belles paroles, tu crois pas ? »

Et son regard de défi, lui, me fait agir. Lentement, avec une sensualité qui n’est que feinte et mensonge, je réduis à nouveau l’espace entre nous. Ses mes lèvres se posent au coin des siennes, ce n’est pas pour l’embrasser comme une brave femme le fait. Oh non. Mes dents glissent sur sa peau, et je mords d’un coup en grondant.

Je repars aussi sec en arrière, me laissant retomber dans le canapé avec ce sourire victorieux des gens qui ont laissé leurs marques. Il saigne pas, et j’ai surtout dû plus le surprendre que lui faire mal, mais j’suis fière de moi. Retombée en travers du canapé, j’étends mes jambes pâles sur la table basse alors que je m’enfile deux grandes gorgées de Rhum.

« Irrrrk dégueulasse, mais j’répondrai à ça quand j’serai plus imbibée, désolée pour toi. Je tapote sa main à ma portée et je réfléchis en soufflant dans le goulot de la bouteille pour faire du bruit. Hmm… Tu veux vraiment m’mettre dans ton lit, ce soir, ou tu fais juste le macho pour le plaisir de l’être ? »

Contrairement à lui, j’préfère encore taper dans des questions acceptables et loin de ce qui me semble personnel. J’veux savoir ce que je peux gratter avec ce jeu et le faire boire ensuite. Une fois qu’il tiendra plus la longueur, je lui d’manderai qui il est et d’où il vient. Vaut mieux savoir avec qui ont bosse ici.

Je me penche en avant attrape le joint qu’il a abandonné dans un cendrier et j’le porte à mes lèvres. La tête rejetée en arrière, j’inspire une bouffée, puis la recrache lentement en toussant. Bordel, j’vais finir sèche avant la fin d’la nuit.

« Han, mec, le mix de goût entre le joint et le rhum est bon. P’tain, c’est pour ça qu’tu bois cette saloperie ? Un sourire heureux, p’t’être même joyeux s’allume sur mon visage. Ça a un goût d’reviens-y. »

Et comme pour prouver, j’rebois une petite lapée de rhum et j’inspire la fumée par-dessus et j’reste là, avec mon air béat, en conservant le tout en moi de longues secondes avant d’le relâcher en soupirant.
Revenir en haut Aller en bas
Matheo Rivera
Matheo Rivera
Matheo Rivera
∞ MESSAGES : 38
Matheo Rivera
Lun 22 Juil - 18:33
C’est un frisson de surprise qui le saisit quand il sent les lèvres de la rousse sur sa peau, et ses dents qui viennent le mordiller. Ça lui déplait pas, comme sensation, mais il a de nouveau pas le temps de réagir que l’aguicheuse lui a déjà filé entre les doigts, fière d’elle.

Il garantit pas qu’elle lui fasse pas tourner la tête, à force.

Mais il veut pas rentrer dans ce type de jeu, pas encore. Il préfére en savoir un peu plus sur elle d’abord, confirmer que l’espèce d’attirance qu’il ressent n’est pas purement physique.

- C’est que des belles paroles parce que t’as pas encore réussi à me faire sortir de mes gonds.

Provoc pour la pousser à être encore féroce, pour tester ses limites. Elle refuse de répondre à la question, pour l’instant.
Ça lui a grillé un tour, mais il sait qu’elle pourra y répondre avec plus d’alcool dans le sang. Suffit de trouves les questions gênantes pour lui faire arriver à cet état, donc.

- C’est juste un jeu, même si je dirais probablement pas non si t’acceptais de finir dans mon lit.

Elle le prend comme elle le souhaite, il sortirait pas ça à la première fille venue, mais c’est pas la question.

Et pour une fois il tente une approche vers elle. Se saisit du joint d’entre ses lèvres qu’il glisse sur les siennes, soufflent longtemps dessus pour garder la fumée dans la bouche. S’approche du visage de la rousse pour lui faire une soufflette, étincelle sensuelle dans les yeux.
Puis il se retire et s’enfonce confortablement dans le coussin, cigarette toujours en bouche.
Laisse un petit instant de blanc le temps de réfléchir à sa question.  
Il met de coté les questions sur son passée pour le moment, même si il en a plusieurs - certaines dont il ignore la réponse.

- Ok, tu te comportes comme tu te comportes avec moi avec tous les mecs, ou c’est moi qui te fais cet effet ?
Revenir en haut Aller en bas
Aellia L. Reagan
Aellia L. Reagan
Aellia L. Reagan
∞ MESSAGES : 192
Aellia L. Reagan
Lun 22 Juil - 18:51
Je sais que j’ai gagné, au moins un peu, quand il me regarde avec ces yeux-là, alors que j’me recule. Il peut bien parader, refuser la vérité ou me titiller, ça ne me fait que sourire plus. Parce que j’ai gagné. Pas tout, pas la guerre, pas le souvenir, mais la bataille. Et qu’mon père me disait que c’était avec des batailles qu’on marquait l’Histoire, celle avec le grand H.

« Ah donc tu m’incites à jouer avec toi, à tes dépens ou pas ? Je lève un sourcil, un peu surprise, purement satisfaite. Très bien, c’est noté. »

Je souris, parce que ce type a la même indécence que moi, la même fougue au fond de ses yeux. C’est bizarre qu’un inconnu me ressemble autant. Et encore une fois, j’vois autre chose dans ses yeux. C’est rapide, un flash, qui me fait secouer la tête. De la cendre me tombe dessus, mais je ne réagis pas. J’essaie juste de comprendre, de savoir. Qui est-il ? Qu’est-ce que j’ai encore oublié ?

« Juste un jeu. Je suis déçue. Ma bouche s’étire, révélant mes dents blanches. On verra si j’suis toujours d’humeur joueuse après cette soirée. »

Ce n’est pas une invitation, ni une manière de lui dire qu’il aura c’qu’il veut. Mes mots disent ce qu’ils disent, rien de plus. Il réussira peut-être à me mettre dans son lit, peut-être pas. J’m’en inquiète pas. j’m’en fiche même. Je n’ai jamais promis de ne plus voir personne à Lee, pas plus que j’compte donner mon corps au premier venu, à défaut d’pouvoir offrir mon coeur.

Et il se penche, récupère le joint. Mes yeux se relèvent avec surprise. Je n’ai pas l’temps d’être surprise qu’il revient face à mon visage. La fumée change de bouche et mes yeux brillent. Je ne bouche pourtant pas, pas plus que je décide d’la retenir ou de venir vers lui. J’profite juste de l’effet de la plante sur moi et j’le laisse se reculer.

« Good question. Je réfléchis en laissant mes yeux trainer sur le plafond. J’dirais que j’ai un comportement particulier, mais pas parce que c’est toi, physiquement. Plutôt parce que j’me sens bien avec toi.»

J’souris, sans me rendre compte de ce que ça peut vouloir dire. Je me remue encore sur le canapé. Mes jambes sont ramenées sous mes fesses et le tee-shirt remonte sur mes hanches, mais je m’installe encore plus confortablement.

« Quel est ton identité complète ? Nom de famille, âge et d’où tu viens ? Mes yeux se tournent, durement alors que j’commence à tendre la bouteille vers lui, pour le provoquer parce que s’il boit pour ça, alors je sais comment je vais le forcer à se déchirer la tête. Alors, Mat’, c’est d’trop pour ton petit coeur ou tu peux m’dévoiler ça ? »

Je l’asticote avec un plaisir que je n’cache pas.
Revenir en haut Aller en bas
Matheo Rivera
Matheo Rivera
Matheo Rivera
∞ MESSAGES : 38
Matheo Rivera
Lun 22 Juil - 21:51
Il sourit, satisfait de la réaction de la rousse à sa soufflette, de voir ses yeux brillés sous l'effet de la drogue. Il commence à planer, légèrement, de son coté, oubliant complètement les mésaventures précédente.

Elle se sent bien avec lui ? Ca le fait rire, ils ont passé la majorité du temps à se chercher des noises, mais c'est peut être sa façon d'étre avec les gens dont elle se sent à l'aise.

- Je vois, ça risque de changer si on bosse ensemble.

Parce qu'il la mettra pas forcement en sécurité, qu'ils risquent plus de se retrouver dans des situations de merde comme tout à l'heure que des instants sereins. Même si ça a pas l'air de la gener plus que ça. Et c'est peut être pas ce qu'elle sous-entendais.

Il prend une gorgée d'alcool avant qu'elle pose la question, par manque. Ça lui arrache légérement la gorge, mélangé avec la fumée. Mais ça lui déplaît pas.

Son sourire s'élargit à la question d'Aellia, elle à pas lâché l'affaire non plus. Il prend la bouteille qu'elle luit tend, la porte à sa bouche et fait mine de commencer à boire, juste pour la taquiner. Se ravise à la dernière seconde. Il hésite un temps, malgrès tout. Finit par retourner la question à son avantage.

- Matheo Flores, c'est le nom de ma mère. Ca évitera qu'elle les retrouvent, son père et lui, vu que le nom est réputé dans le milieu. 28 ans, et je viens de nul part, j'ai grandit à Charney. C'est bon, je suis pas trop vieux pour toi ?


Il repose le joint dans le cendrier, fixe intensément Aellia pour trouver une question.

- C'est quoi, ton plus gros crime ou délit ? Et je veux l'histoire en détail. Savoir à qui j'ai affaire.
Revenir en haut Aller en bas
Aellia L. Reagan
Aellia L. Reagan
Aellia L. Reagan
∞ MESSAGES : 192
Aellia L. Reagan
Lun 22 Juil - 22:36
Je hausse un sourcil à sa remarque. Qu’est-ce que cet idiot a encore compris à travers mes paroles. En travers du canapé comme je le suis, je laisse ma tête retomber sur le dossier, vers lui, et j’observe son visage en me sentant partir. Je suis là et bientôt, je serai encore physiquement là, mais mon esprit s'élèvera au d’ssus de moi. C’est comme ça que la beuh me touche, ça m’élève. Pas b’soin de bouddhisme pour gagner l’éveil, eheh.

« Ça risque de changer si on bosse ensemble ? Je répète comme une idiote. Alors déjà, j’croyais que tu voulais qu’on bosse ensemble ? C’est plus l’cas ? Je fais une grimace particulièrement mécontente. Et j’vois pas pourquoi ça changerait. Ou alors ça s’ra pas à cause du taff. »

Me mettre devant une énigme, c’est le pire truc à faire. Ça m’rend dingue de pas comprendre, et j’pourrais me jeter sur lui par colère, pas impuissance. Il a intérêt à m’expliquer fissa pourquoi il a dit ça, s’il veut pas que j’lui pique une crise. Une des fameuses crises des Reagan. C’est jamais beau à voir, mais lui, il l’sait pas encore.

Je m’attends à l’voir boire, et un sourire grandit sur mes lèvres quand il attrape la bouteille et… retombe quand il boit pas d’dans. J’ouvre de grands yeux alors qu’il me répond et j’sens comme une odeur de douille là-dedans. Je croise mes bras sur ma poitrine, sur son tee-shirt et je râle.

« Attends, c’pas ton nom c’est celui d’ta mère. Tu m’as pas à moitié menti là ? Je pousse la bouteille vers sa bouche en grognant. Tu bois, le mensonge c’est punit, sale jeune ! Je suis à nouveau agenouillée vers lui, pour le forcer à boire et mes mains sur la sienne qui tient le rhum, je reprends. 28 ans, et t’oses m’appeler gamine. T’es sacrément culotté quand même. T’es encore un bébé toi aussi. Encore plus que les mecs deviennent matures plus tardivement. »

Je lui lance un sourire moqueur et dur. Il a voulu tricher, j’vais pas me retenir de le provoquer et de l’emmerder avec ça maintenant. Baby Matthy, ca lui ira bien, tiens. Je suis prête à lui apprendre c’nouveau surnom quand il pose sa question. Et là, je me fige. Merde. J’m’y attendais pas à ça. En restant agenouillée, tendue vers lui je réfléchis. J’réponds ou pas ?

« J’suis pas certaine d’ma réponse. J’ai jamais tué quelqu’un, mais p’t’être des gens sont morts après coup ? Je suis mal à l’aise par cette réponse et j’attrape la bouteille pour m’envoyer un gros shot dans la bouche et m’éloigner rapidement de cette idée. J’dirais acte de barbarie. J’ai traqué un type qui a tué une famille de sang-froid. J’l’ai enfermé dans un container, sur l’quai. Et j’l’ai raccourci jour après jour. J’voulais pas qu’il meure, j’voulais qu’il souffre. Ça a duré… 4 jours. Et j’ai appelé les flics. Pour qu’ils finissent le taff. »

Je suis ailleurs, et j’mets de longues secondes à revenir à réalité. Mes yeux sont éteints et comme un automate, je rebois encore une gorgée de rhum en lui rendant la bouteille, coincée dans cette position bien trop proche de lui.

« Tu as déjà tué ? Si oui, à moi les détails. »

Il m’a strike, je vais pas m’empêcher de faire de même.
Revenir en haut Aller en bas
Matheo Rivera
Matheo Rivera
Matheo Rivera
∞ MESSAGES : 38
Matheo Rivera
Lun 22 Juil - 23:32
Il lui met une petite pichenette sur le front, ricane. Ouais la drogue ça peut le rendre un peu trop jovial.

- Tique pas comme ça, c’est toi qui m’as pas encore dit de façon clair que tu voulais bosser avec moi. Pour l’reste on verra bien.

C’est que des suppositions qu’il a, alors il préfères pas s’étendre. Surtout qu’elle risque de mal le prendre en pensant qu’il la considère comme faible.

Il rigole  à pleine dent de nouveau face à la déception de la rousse en le voyant répondre à sa question. Se débat pour l’empêcher de lui faire ingérer du liquide alcoolisé. La bouscule sans brutalité pour essayer de la faire rassoir sur le canapé

-Eh, qui te dis que j’ai un père. Peut être que j’ai adopté le nom de ma mère. Et c’est pas l’âge qui fait la maturité, t’as beau avoir 21 ans, t’es une gamine.

C’est de la triche, ouais, mais elle à jamais demandé le nom de son père. L’ambiance redescend soudainement à sa question. Il se doute que c’est pas un sujet facile, alors il la laisse le temps de répondre, ferme les yeux alors qu’il se sent de plus en plus partir.
En rouvre un quand la rousse reprend la parole, mains croisées sur le ventre. Fait une légère moue à son histoire. C’est donc le sort qu’elle réserve aux gars qui brisent des familles. Il devrait se sentir plus concerné, mais c’est pas comme si il ne méritait pas ça.

- Pourquoi tu t’es senti si impliqué pour cette famille ? Enfin t’as découpé le gars pour l’argent ou par vengeance ?

Ouais, ça fait une deuxième question alors qu’il n’a pas répondu à la sienne. Il se saisit de la bouteille de Téquila pour en boire deux bonnes gorgées. Laisse le mystère sur si il a déjà tué ou si il ne veut juste pas donner de détail.
Revenir en haut Aller en bas
Aellia L. Reagan
Aellia L. Reagan
Aellia L. Reagan
∞ MESSAGES : 192
Aellia L. Reagan
Mar 23 Juil - 12:16
Je grogne quand ses doigts rencontrent mon front, mais ça n’va pas plus loin parce que ses mots me surprennent. Il me laisse le choix ? Il attend en tout cas ma décision. Ça m’fait presque bizarre parce que… parce qu’on n’se soucis jamais de mon choix. Encore plus un membre d’un clan quel qu’il soit. Il faut dire que les gangs et les mafias n’laissent pas souvent une place de choix aux nanas comme moi.

« J’veux bosser avec toi. J’annonce simplement, de but en blanc. Et l’jour où j’en aurai marre, j’me barrerai, ou j’te le dirai, selon comment j’suis lunée. »

C’est pas faux. J’tiens rarement sur la longueur et je finis immanquablement par disparaître ou changer d’routine. J’me doute que ça veut dire beaucoup d’choses sur moi, mais j’suis jamais allée voir un psy alors j’m’en contrefiche bien.

A la place, j’me fais bousculer et je retombe mollement assis sur mes pieds. On dirait une position de croyant et ça m’fait rire rauque. J’relève même pas sa remarque sur l’adoption, sa mère, son âge. Il me ment, j’en suis certaine, mais j’le coincerai plus tard. Sans l’savoir, il m’a donné un angle d’attaque intéressant pour quand il aura plus bu.

« Ehhh t’as pas… Il attrape une autre bouteille et bois. Ok t’as bu. T’es vachement mystérieux, m’sieur le mystherbe. Mes barrières sont en train de tomber et sans pouvoir l’empêcher, j’réponds. Sont morts à cause d’moi. À cause d’un job que j’avais avec l’père qui a mal tourné. Sa femme et sa fille. Ma voix s’étrangle alors que je ferme les yeux. Elle avait mon âge… J’l’ai torturé par vengeance. J’en aurais rien eu à foutre de la thune. J’voulais juste qu’il paie. »

Je rouvre les yeux et j’sais que je pose un regard dur sur lui, mais aussi qu’j’ai l’air bien plus vraie. Aellia la bagarreuse, la conne ou la moqueuse, c’sont des carapaces, mais là, sans l’vouloir, l’alcool aidant, c’est juste Aellia qu’il peut voir. Dure, froide, torturé. Humaine arrachée à l’humanité.

« A moi, t’as r’posé une question. Mes yeux n’le lâchent plus. Quel est ton plus grand rêve ? »

L’angle d’attaque est si loin de tout c’qu’on a dit ce soir, que j’peux pas m’empêcher d’sourire. L’espoir. J’veux savoir si un type comme lui en a encore.

« Et t’arrêtes pas d’éviter mes questions, alors t’as intérêt à m’répondre hein ! »

J’double la sécurité en reprenant la bouteille qu’il a dans les mains. J’m’enfile un peu d’alcool en le capturant des yeux. J’veux savoir et j’saurai !
Revenir en haut Aller en bas
Matheo Rivera
Matheo Rivera
Matheo Rivera
∞ MESSAGES : 38
Matheo Rivera
Mer 24 Juil - 10:50
Le brun tire la langue, mystérieux ouais…pas le choix face à elle.
Il la fixe de son œil ouvert alors qu’elle raconte son histoire, sans aucune émotion ni aucun jugement. Elle avait ses raisons pour découper le gars, il accepte. Il va pas faire l’outré alors qu’ils ont tabassé des centaines de mecs à mort jusque pour du fric ou du manque de respect. Ça semble même plus légitime du côté de la rousse.

Le regard dur qu’elle pose sur lui le fait tiquer. C’est bien plus violent que les autres fois, malgré sa colère. Et beaucoup plus honnête. Y a dix milles pensées qui lui passe dans la tête pour la réconforter un peu, mais il se ravise, pour pas avoir l’impression d’en profiter.


Mais maintenant il sait de quoi elle est capable. Qu’elle est encore plus dangereuse qu’il ne pensait. Soit. Ça lui sera bénéfique pour ces futures affaires, le temps qu’elle acceptera de rester. Il la retiendra pas, si elle veut se barrer, tant que y a pas de crasse derrière.

La fumée qui se dégage du pétard en train de se consumer tout seul lui pique le nez, les vapeurs d’alcools de la bouteille ouverte ne font qu’accentuer son état secondaire. Il pourrait limite s’endormir ainsi, posé confortablement dans son canapé. La voix d’Aellia le tirant de ses songes.

Il ouvre son second œil. Son plus grand rêve ?

- Ouarf, c’est dur comme question…

Ça à le mérite de le faire réfléchir, de stimuler son cerveau à moitié endormi. Et il a visiblement pas le choix d’y répondre.

- C’est pas spécialement un rêve. Sourire détendu sur les lèvres. Je voudrais hum… renverse le type à la tête de mon groupe, changé quelques valeurs trop dépassées. Sinon d'me barrer en moto loin de cette merde.

Mais il a trop d’attache pour ça, et il se voit très mal abandonné sa famille. C’est aussi une option de fuite en cas d’échec.

Il hésite entre rester sur cette vague un peu plus positive, ou retenter de faire plonger Aellia dans ces souvenirs. Fini simplement par posé la première question qui lui passe par la tête.

- Et toi, c’est quoi qui te motive à vivre ?

C'est une façon peut être moins optimiste de demander son réve, mais c'est son style.
Revenir en haut Aller en bas
Aellia L. Reagan
Aellia L. Reagan
Aellia L. Reagan
∞ MESSAGES : 192
Aellia L. Reagan
Mer 24 Juil - 16:13
Je ris à sa réponse et ma colère s’envole, où du moins, elle r’descend. J’ai jamais cessé d’être en colère, contre tout et tout l’monde, surtout contre moi. Et là, parler d’ce vieux souvenir qui a juste… éclaté le peu d’espoir qu’il m’restait, quand j’arrivais à l’âge adulte, forcément ça m’met à mal. Ça donne envie d’tuer tout le monde. Ça réveille cette haine contre moi. Et ça brise c’moment que Matheo a réussi à instaurer en répondant à mes provocations. C’trop con de rester bloqué là-dessus.

Et si j’ris quand il se rend compte de la difficulté d’ma question, mes sourcils se froncent à sa réponse. C’est étrange. Ce qu’il me dit me laisse un drôle de goût dans la bouche et ma tête retombe sur le côté. J’l’observe. Je ne sais rien de lui, d’où il vient et avec qui il bosse.

« Les valeurs trop dépassées ? Tu veux être Calif à la place du Calif ? J’essaie de comprendre quelque chose qui m’inquiète tout à coup. Tu sais qu’être à la tête d’un groupe, c’est être haï de tous et en permanence en proie à la parano ? Vaut mieux être dans les ombres et intriguer, mon gars. Comme moi, mais ça, j’évite de le dire tout haut. C’quoi ton groupe ? Y’a pas mal de mafias ici et ça s’ressemble à ça, quand t’en parles. »

Je tends la main vers lui et je force sur sa joue pour qu’il supporte mon regard. S’il bosse pour une mafia, j’dois le savoir. J’fricote avec pas mal d’merdeux, mais j’dois me comportement différemment quand c’est un gros groupe. Je me mords la lève, alors que le contact de ma main s’fait plus pressent sur sa joue.

« C’est qui ton clan ? Si tu m’le dis, j’te raconterai mon histoire. La vraie version. Mes sourcils sont toujours soucieux. Mais si tu bosses pour… ce genre de groupe, j’dois le savoir. J’peux pas m’permettre de me retrouver dans des histoires de c’genre sans le savoir. C’trop dangereux pour moi et pour toi. »

Qu’on soit d’accord, c’est avant tout pour moi que j’suis inquiète. Mais dans le fond, je sais que quelque chose me plait bien chez le garçon et que j’aimerais pas le foutre dans ma merde. C’est un peu comme Lee, dans le fond, sauf que lui, il traîne déjà dans les affaires pas nettes, alors je peux juste accepter qu’il se défende par lui-même. C’est tout. Rien d’plus, rien d’moins.

Je relâche lentement ma main sur son visage, mais je ne me recule pas plus. Je veux lui prouver qu’il peut m’dire la vérité sur son clan, et c’est pour ça que malgré la moue affreuse qui monte sur mon visage, j’décide de lui dire la vérité. Je fais tourner la bouteille dans mes mains en en lapant une gorgée pour me donner du courage. J’finis néanmoins par marmonner.

« La vengeance, j’suppose. J’ai des gens à retrouver et à couper en morceau, encore. Je ris jaune alors que mes yeux se posent sur mes mains, pour pas qu’il puisse lire c’qui a dedans. Quand j’aurais fait ça, j’continuerais à vivre parce que c’est c’qu’on veut pour moi, mais j’sais pas trop quel sera mon but. P’t’être me sortir de toute cette merde ambiante ? Je m’arrête et inspire à fond. Et tout ça est ridicule. J’survis juste. »

Le silence retombe et j’oublie même de relancer une question. De toute façon, j’en ai déjà demandé juste avant et j’compte bien avoir des réponses. J’ferai ce qu’il faudra pour ça, mais j’lâcherai pas prise en tout cas. Tout ça est bien plus important que d’l’alcool, de l’herbe ou une nuit de luxure.
Revenir en haut Aller en bas
Matheo Rivera
Matheo Rivera
Matheo Rivera
∞ MESSAGES : 38
Matheo Rivera
Mer 24 Juil - 19:36
Calif à la place du calif… ses lèvres se tordent en un sourire vague. Si il pouvait faire ça sans avoir recours à la trahision et en restant dans l’ombre, il le ferais. Mais il connait trop bien les motards pour savoir que c’est impossible. Ils écouteront que celui qui sera prendre la place de chef, et encore.
Le brun se saisit de la bouteille de Téquila des mains d’Aellia, en boit une longue gorgée, le regard troublé.

- Ouais, j’sais bien que ça va créer des soucis que je prenne la place du chef, mais j’ai pas le choix. Y a que comme ça que je changerais les choses.

Il maintient le regarde de la rousse, forcé. Son contact le surprend plus, à l’usure. Mais y a rien de bon qui se dégage de ses yeux, alors qu’elle cherche à en savoir plus sur son clan.

- J’ai déjà dit que je pouvais pas te parler du groupe. Et que t’aurais pas à rebosser pour eux, donc t’as pas à t’inquiéter.

Si ça pouvait mettre fin à ses interrogations…  Tant pis si elle lui raconte jamais l’histoire qu’il connait.
Il attend, de voir si elle répond à sa question. Voir si elle est plus enclin à parler d’elle-même. Pour pouvoir continuer sur cet lancé.
Rictus satisfait, il sait très bien qu’elle fait allusion à eux, et il ne peut s’empêcher de vouloir lui tirer un peu plus d’infos sur ça.

- La vengeance, je vois.

Il n’exprime ni jugement ni bienveillance, juste un constat. Mais il ne peut s’empécher un geste taquin.

- Et tu voudrais pas qu’on s’enfuit ensemble de cet merde maintenant ?

Il rit légérement avant de reprendre son sérieux.

- A toi pour la question, a moins que celle sur mon clan faisait parti du jeu… dans ce cas.

Il boit à grosse dose, tire un peu la tête.

- Sérieusement, pourquoi tu oublies pas cet histoire de vengeance et que tu reconstruit pas ta vie ? C’est si important ?

C’est pas anodin, il espère la pousser à bout.
Revenir en haut Aller en bas
Aellia L. Reagan
Aellia L. Reagan
Aellia L. Reagan
∞ MESSAGES : 192
Aellia L. Reagan
Jeu 25 Juil - 18:46
Je grogne alors qu’il me répond. Alors ouais, il peut bien me proposer de bosser sur des missions externes à son groupe, si lui en fait partie, alors j’suis en zone de danger. Pourtant, j’le laisse parler en grognant comme une d’ces animaux sauvages, qui voudrait attaquer, mais qui préfère attendre et faire savoir leur désaccord au cas où ça suffit. Si j’me montrerais brusque avec beaucoup d’autres, j’ai envie d’lui laisser sa chance… Ohlalala, j’ai vraiment dit ça ?

« Mouais, j’suis pas convaincue, mais j’veux bien te laisser le bénéfice d’doute pour le moment. Par contre, j’te préviens, au moindre mouvement d’air qui semblerait venir d’ton groupe, tu m’dis la vérité ou j’t’explose la caboche avant eux. Mes lèvres se retroussent sur un rictus agressif, alors que j’comprends dans quelle merde j’vais me fourrer, encore. Parce que s’tu veux retourner l’ordre établi, tu vas être dans une sacrée merde. T’as intérêt à bien t’entourer. »

Ca c’est du vécu. Je suis la pute par excellence, celle qui a intrigué dans toutes les histoires, qui a trahi toutes ses paroles. Et j’sais combien il est dur de vivre dans c’t’ambiance. J’sais aussi que le faire seul c’est un suicide. Moi j’utilise les conflits entre les groupes pour toujours avoir une force d’mon côté, mais lui, il a qui ?

Je suis en train d’me demander comment j’réagirais s’il me demandait d’l’aider quand il me fait une demande complètement chelou. Mes yeux se plissent alors que j’le regarde sans savoir si j’dois rire ou fuir. J’finis par affiche un sourire jaune, perdu.

« J’sais pas, t’es prêt à m’supporter ? Vu comment mon contact t’dégoûte, j’dirais bien que tu vas pas supporter d’t’enfuir avec moi. Puis bon, on sait faire quoi d’autre ? »

C’est la grande question de ma vie. Qu’est-ce que je peux faire d’autres de mes jours qu’être la fille qui se bat et qui brise des vies ? J’sais pas tenir un job, c’est à peine si j’arrive à conserver mon boulot d’serveuse. Et lui, il ferait quoi ? Je l’imagine un instant menuisier ou artisan et ça me tire un petit rire moqueur, pourtant pas bien méchant.

Et alors qu’il refuse d’me répondre, en s’envoyant encore une grosse quantité d’alcool, j’me relaisse tomber. J’viens me coucher sur le canapé et ma tête se pose sur sa jambe, visage tourné vers lui pour continuer à guetter ses réactions. C’pas parce que je le dégoûte que j’vais arrêter d’faire ce que je veux, qu’il soit prévenu.

« C’est important. Tout est important. Si j’arrête ma vengeance, j’pourrais pas obtenir la paix d’l’âme, ni envisager d’avoir une vie normale. J’aurais toujours c’truc au fond de moi, qui m’fera faire des conneries et m’diras que j’dois m’bouger. Tu peux bien éteindre un feu 100 fois, s’tu arrêtes pas le briquet qui reste allumé dans les hautes herbes, ça sert à rien. »

Je ferme les yeux un instant, en m’installant un peu plus confortablement. Quand je rouvre mes paupières, je suis plus calme et l’alcool me fait tourner un peu la tête.

« Et toi alors ? Comment tu t’es retrouvé dans c’milieu ? Et pourquoi t'en fuis pas ? »
Revenir en haut Aller en bas
Matheo Rivera
Matheo Rivera
Matheo Rivera
∞ MESSAGES : 38
Matheo Rivera
Jeu 25 Juil - 21:00
Il comprend, ses inquiétudes à travailler pour un groupe dont elle ne connait rien. Il ne va évidemment pas donner des détails pour autant, surtout pas maintenant.

- Ouais, t’inquiétes pas, je te dirais la vérité si nécessaire, mais y aura pas besoin. Et ça veut dire quoi ça, que tu veux te tenir à mes cotés le jour où je prends le pouvoir ?

Il ne dirait pas non, si c’était possible de l’imaginer. Il aurait besoin du plus de soutien possible. Mais il est pas sur qu’une femme qui n’a rien avoir avec le clan soit vu d’un très bon œil, encore plus si elle les détestent.
Mais faudrait qu’il cherche à l’avance du soutien au près de certains Outlaws, ouais.

Il cligne légèrement des yeux, elle pense qu’elle le dégoute. Ça le fait rire à gorge déployée.

- Ouais t’as raison je pense qu’on finirait par s’entre-tuer. Sinon on ne ferait rien à part profiter de la vie.

S’il pouvait juste passer le restant de sa vie à faire des balades en moto et profiter de la campagne, il dirait pas non. Si sa famille n’était pas là.
Mais c’est un fantasme qu’il ne peut pas se permettre, il a dès choses à faire ici, et il se voit mal tout abandonner.

Il la laisse se poser contre lui, pas super à l’aise par ce contact encore une fois. Mais il est trop dans un état secondaire pour s’en plaindre. Mais si elle voulait un geste d’affection, faut pas compter sur lui.

Il saisit trop bien, ce qu’elle décrit de sa vengeance. C’est la même raison pour laquel il ne fuit pas les Outlaws, qu’il continue à observer de loin la rousse. Parce qu’il ne trouveras pas la paix tant qu’il n’aura pas atteint ses ambitions, ni tant qu’il verra Aellia dans la vie où elle est actuellement. Même si ça implique que cette dernière se venge.

Son regard se perd, de nouveau, se transforme en un éclat de nostalgie, celle de l’époque où il était gamin insouciant, où il n’avait pas du sang sur les mains.

- Je me suis retrouvé dans ce milieu parce que j’y ait toujours grandis. Mon père m’a tout appris. Et je fuis pas parce que c’est ma famille, je peux pas et ne veut pas les abandonner. Parce que je me sentirais pas en paix non plus. Puis franchement un gars comme moi peut pas rêver d’autre chose.

C’est pessimiste, surement, mais il a jamais rêvé d’autre chose que ce qu’on lui à appris, malgré son ambition.

- De qui tu veux te venger et pourquoi ? Peut être que je peux t’aider à les atteindre, je connais un peu de monde.

Peut-être qu’elle sera plus à l’aise sur le sujet maintenant pour raconter .
[/quote]
Revenir en haut Aller en bas
Aellia L. Reagan
Aellia L. Reagan
Aellia L. Reagan
∞ MESSAGES : 192
Aellia L. Reagan
Jeu 25 Juil - 23:07
J’commence à froncer les sourcils de plus en plus. Ce qu’il me dit, ce qu’il élude, les mots qu’il choisit. Un doute monte en moi et pourtant, j’arrive encore à le regarder depuis sa cuisse et à étirer mes lèvres en un sourire intéressé. Il éveille ma curiosité là.

« J’suis là quand tu veux pour ça. Si j’peux d’venir la reine de ton p’tit monde, ça me dit bien. Encore plus que d’profiter de la vie avec toi, j’crois. »

Je le provoque encore un peu, mais dans le fond j’mens même pas trop. Je voudrais pouvoir régner sur quelque chose, imposer ma patte quelque part. J’finirais sûrement pas m’ennuyer, mais sur le coup ça serait cool. Au moins pour savoir qu’j’peux changer quelque chose. Les mentalités ? Les gens ? J’sais pas vraiment.

Pourtant, quand il répond à ma question, qu’il m’parle de cette histoire de famille, de père, de clan, le doute revient. Dans quelle merde il s’est mis ? Comment un père peut imposer ça ? À moins que ce soit par le sang ? Ce serait une mafia ? Je ferme mes yeux un instant et quand il tente de ramener le sujet sur moi, sur mon histoire, je soupire lourdement. J’me relève de ma position et j’reprends la bouteille qu’il tient toujours. Je descends ce qu’il reste dedans et quand je décroche mes lèvres, un sourire revient sur mes lèvres.

« T’es entêté, c’est bien, tu pourras m’faire face sans t’écraser. »

C’est une remarque lancée dans le vent qui pourtant en dit long sur c’que je recherche et c’qu’il me faut dans la vie. Ça en dit beaucoup trop et pour cacher ça, j’repose la bouteille. Je suis vive, avant qu’il ne puisse me repousser comme il l’a déjà fais, mes mains reviennent accrocher son visage en coupe, le lève vers moi. Sauf que j’m’y penche et que mes lèvres effleurent les siennes, sans prévenir.

« J’pourrais peut-être te raconter, si tu m’disais c’est qui cette sacrée famille qu’est la tienne, qu’tu veux gérer. Ça serait honnête, nan ? Ton histoire contre la mienne ? »

Le sourire vicieux, excité par l’alcool, fatigué par l’herbe reste coller sur mon visage alors que je reviens vers son visage. J’l’embrasse pas, ça serait lui en donner trop d’un coup, mais ma langue s’échappe de mes lèvres et le bout vient effleurer ses lèvres. Doucement. Comme un serpent vient sentir sa proie.

« Moi ça commence par des parents honnêtes et aimants. Ils étaient cools, mine de rien, et on avait une jolie maison dans un bon p’tit quartier… Mes yeux ne se détournent pas des siens, je veux le tenir en laisse, j’veux avoir le dessus. Et toi, alors ? »

Et si un instant j’me dis qu’il va prendre la fuite, mon corps réagit de lui-même. Je me glisse par-dessus lui, un genou de chaque côté de lui, les fesses bien installées sur ses jambes. J’le domine en taille, mais je sais qu’il peut reprendre la tête facilement. Et p’t’être que j’l’en empêcherais pas.

Je me penche en arrière pour attraper le joint et le rallumer. J’inspire une bouffée en fermant les yeux et je viens lui caler la cigarette d’herbe aux coins de ses lèvres alors que j’murmure avec bien plus de sensualité que j’ne l’ai fait depuis le début.

« T’as vu, j’m’occupe bien de toi. Ça vaudrait l’coup de faire une bonne affaire ensemble. La vérité et la coopération. Et tu m’prouves que ton lit sert à quelque chose en prime. »

J’repose le joint quand il a tiré dessus et je ramène mes yeux à lui. J’veux savoir. Je saurai. J’ai peur de rien, je le lui ai dit.
Revenir en haut Aller en bas
Matheo Rivera
Matheo Rivera
Matheo Rivera
∞ MESSAGES : 38
Matheo Rivera
Ven 26 Juil - 1:55
Il arque un sourcils alors qu’elle affirme vouloir être à ses coté le jour de son ascension. L’idée le tente assez, lui fait même lâcher un petit sourire, mais il refuse d’y penser trop longtemps.

- J’aurais probablement d’une demoiselle sauvage à mes coté ce jour, effectivement.

Il rit avant de divaguer dans d’autres pensées, histoire de ne pas trop en dire ou de trop espérer. Il attend de voir si elle accepte de parler de sa vengeance. Est déçu quand il la voit se saisir de la bouteille pour en boire de longues gorgées.

- Ouais, je suis sur qu…

Il s’interrompt quand il sent les lèvres de la rousse se rapprocher des siennes. L’œil devient vif, le mélange d’alcool et d’herbe participe à son excitation.
Et il la laisse jouer avec lui, un temps. Voir jusqu’où elle est prête à aller. La laisse le dominer en se positionnant sur lui.
Ca l’attire toujours, les femmes fortes, et il se laisserait bien tenter au jeu. Oui, ça serait honnête, mais il doute qu’ils le soient vraiment l’un comme l’autre.

Il tire un coup sur le pétard, des étincelles dans les yeux. Ça lui fait perdre le contrôle. Il se permet de glisser une main sous le haut de la rousse, lui caresser du bout des doigts la peau, sourire aux lèvres. Se prend un peu au délire.

- Mon père est un gros macho qu’a fait fuir ma mère alors que j’avais à peine dix ans. Il a voulu me transmettre ses valeurs et sa passion, la deuxième à bien plus marché… Je dis la suite que si tu me racontes ton histoire et qu’on continue sur le lit.

C’est faux, il aimerait éviter d’en dire plus, il veut juste voir à quel point elle est prête à le chauffer. Comme si il arriverait à ne pas céder si elle s’y prenait correctement.
Revenir en haut Aller en bas
Aellia L. Reagan
Aellia L. Reagan
Aellia L. Reagan
∞ MESSAGES : 192
Aellia L. Reagan
Ven 26 Juil - 18:06
« Sauvage, j’aime bien le terme. »

J’grogne contre lui, alors que mes yeux se mettent à briller. Si j’me suis presque toujours considérée comme un animal, si on m’a traitée de chienne et de louve, c’est avant tout parce que j’ai pas de limite. J’veux pas d’la civilisation. J’veux… ça. Pouvoir grimper sur ses jambes et l’embrasser, le mordre ou l’griffer si j’veux. Sans m’demander si ça se fait ou s’il va me battre. Juste faire comme moi j’l’entends.

Et quand ses mains se glissent sous l’tee-shirt que j’lui ai volé, un soupire m’échappe. Si j’fais ce que je veux, il peut en faire autant. Qu’il me surprenne, il aura ce qu’il veut. Avec l’alcool et l’herbe, il risque même d’m’enlever mon idée d’la tête. Me mettre d’autres options en ligne de mire et…

« T’as les mains chaudes… »

J’murmure en fermant à demi les yeux, parce que mon corps est un putain d’glaçon que je traîne même en été, que j’enferme dans des plaids et que je douche sous de l’eau brûlante. Et lui, ses doigts dessinent des lignes chaudes sur moi. Comme pour le récompenser, mes lèvres reviennent aux siennes alors qu’il tire sur le joint et pour la première fois je l’embrasse clairement, brusquement, pour partager la fumée avec lui.

C’est quand il me répond que j’raccroche les wagons. P’tain, j’vais me perdre moi-même à ce rythme. J’l’écoute en redressant la tête pour m’extraire de sa présence, de son odeur et d’son souffle chargé d’alcool. Un sourire grimpe sur mes lèvres alors que j’grogne de consentement à sa proposition. J’veux bien parler de mon histoire dans ces conditions, subitement.

« Le mien n’arrivait pas à gérer son argent… il a fini par emprunté comme c’pauvre type tout à l’heure sauf qu’on roulait pas sur l’or. Alors il s’est mis dans l’pétrin pour rembourser ceux à qui il avait pris l’argent. »

Je raconte ça en caressant d’un doigt distrait ses lèvres qui m’appellent. Je continue de le regarder comme on admire une succuleuse part de Forêt-Noire. Et j’ai jamais été bien patiente alors j’mem’appuie un peu plus fort sur mon assise, pour me caler, pour le rendre dingue et mes lèvres viennent glisser à son oreille.

« Alors, il t’a transmis quoi ton père comme valeurs et passions ? Ce fameux clan ? T’es… mes dents agrippent son oreille d’un coup, vivement, avant que je rajoute. ...Dans une mafia ? »

J’veux savoir le fin mot avant de me perdre, j’ai l’droit non ?
Revenir en haut Aller en bas
Matheo Rivera
Matheo Rivera
Matheo Rivera
∞ MESSAGES : 38
Matheo Rivera
Ven 26 Juil - 20:28
Il partage avec plaisir la fumée dans sa bouche avec la rousse, prolonge le baiser avec appétit. Ses pupilles remplis de désirs plongés dans ceux d’Aellia. Ses défenses s’écroulent, petit à petit, avec la sécurité dont il tente de faire depuis le début.

Il en oublie presque la gamine qui le hante.
Presque son crime.

Il peut se montrer aussi faible que les autres hommes parfois. Quand une femme lui plait.

Ses doigts continuent de se balader sur la peau glacée, finissent par se stopper sur ses hanches.

- Ça a mal fini pour ton père ?

Il pose ça comme si de rien n’était, léger sourire, trop attisé par les produits et le comportement d’Aellia qui se cale. Lâche une petite grimace de bien être quand elle lui mord l’oreille, ses mains l’agrippant par reflexe un peu plus fortement.

- Le gars c’est un pur homme américain, raciste et misogyne. Il m’a appris dès que je pouvais à conduire une moto et manier une arme et…

Il se ressaisit soudain, se rappel de la situation.  Masque le silence soudain en saisissant d’une main le menton d’Aellia pour approcher son visage du sien, air innocent sur le visage.

- Mais c’est pas très intéressant, ton histoire l’est bien plus. Ou tu préfères qu’on arrête de discuter ?

Nouvelle tentative de fuite, il espère que ça va passer, parce qu’il pourra pas résister très longtemps à lui parler.
Revenir en haut Aller en bas
Aellia L. Reagan
Aellia L. Reagan
Aellia L. Reagan
∞ MESSAGES : 192
Aellia L. Reagan
Ven 26 Juil - 22:06
J’suis pas du genre à lâcher une prise quand j’en ai une de ce genre près de moi. Et clairement, je grogne frustrée quand il cesse le baiser. Je m’accroche avec mes griffes (j’ai pas d’ongles, mais j’veux que ça fasse mal quand même) à ses épaules et j’repousse mes cheveux dans mon dos. Ma tête se relève vers le plafond.

*P’tain Aellia, ça suffit*

« Est-ce que tu crois vraiment qu’ça peut bien finir de devoir une montagne de dollars aux mauvais gars ? »

J’ai un sourire aigre et je m’apprête à finir mon histoire quand Matteo reprend la parole pour me répondre. Mes yeux se plissent quand il parle du genre qu’est son père. J’me retiens de réagir, parce que j’veux le fin mot de l’histoire. J’bouge plus sur lui, captivée. Sauf que comme tout, il finit par me frustrer en cessant sa réponse.

« Tu vas pas t’en sortir aussi facilement, Math ! »

Mes mains glissent de ses épaules à sa gorge, tirent sa tête vers moi alors que j’plaque mes yeux trop verts, trop vitreux, trop irrités sur lui. Je reviens l’embrasser avec violence, et si je baisse complètement les barrières, il ne récolte pas que l’envie, mais aussi la colère. Par moment j’écarte à peine ma langue de la sienne pour mordre sa lèvre en grondant.

« Raconte-moi le reste, et j’te dirais le reste. On oubliera ça avec le reste d’alcool et on passera aux choses sérieuses. T’en meurs d’envie autant qu’moi, non ? »

Et j’reviens l’embrasser sauf que cette fois, mes mains se retirent de sa peau pour retirer mon tee-shirt et m’laisser juste en sous-vêtements devant lui, sous ses yeux. J’sais que mes joues sont autant rougis par l’alcool que c’qui se profile. Et me reste juste assez de lucidité pour reculer mes lèvres et batailler avec son propre tee-shirt pour le lui retirer en reprenant, pleine de défi.

« Ça vaut l’coup d’finir nos histoires, nan ? Moi, mon père il est plus là pour l’instant. Et toi, il est où ? Avec qui ton fuckin daron ? »

Et j’arrive enfin à tirer son teeshirt et a pouvoir coller mes mains glacées contre sa peau brûlante.

« J’ai froid, grouille. »

Ce n'serait pas moi si j'râlais pas, dans l'fond.
Revenir en haut Aller en bas
Matheo Rivera
Matheo Rivera
Matheo Rivera
∞ MESSAGES : 38
Matheo Rivera
Ven 26 Juil - 23:02
Il la laisse planter ses ongles dans la peau, lui glisse un baiser dans le creux du cou lorsqu’elle réléve la tête, murmure.

- T’es vraiment une sauvage, gamine.

Il rit de sa frustration alors qu’il laisse son récit en suspens, répond à son baiser tout aussi farouchement, lui agrippant sans lui faire mal ses cheveux pour la retenir contre lui. Il ne maîtrise plus rien, ce laisse juste porter par le désir que lui procure la rousse.

Ses yeux brillent quand elle reprend la parole, un peu plus quand elle laisse percevoir son corps. Il se retient de la toucher pour le moment, reprend une lichée de rhum avant de poser ses lèvres sucrée par l’alcool sur celle d’Aellia.

Et sa raison disparaît au loin en même temps que son t-shirt.

Il se colle contre elle, savoure la froideur de sa peau, prolongeant le baiser en jouant à lui tirer assez bestialement sa lèvre du bout des dents. Finit par la basculer sur le canapé pour prendre le dessus, baladant sa main un peu partout sur la peau dénudée.

Et il n’arrive plus à maîtriser ses mots, répond du tac au tac alors qu’il laisse l’excitation l’envahir, ses mains longeant les jambes de la rousse et ses lèvres parcourant le reste de son corps.

- Doit être entrain de faire de la moto avec le reste du gang, mon daron.

Ça en dit beaucoup trop, surement, mais il à même plus conscience de ses mots alors qu’il mordille le cou de la jeune femme.
Revenir en haut Aller en bas
Aellia L. Reagan
Aellia L. Reagan
Aellia L. Reagan
∞ MESSAGES : 192
Aellia L. Reagan
Dim 28 Juil - 14:36
Je suis contente d’entendre ça dans sa bouche. Je n’y réponds pourtant pas, je préfère le dire en l’embrassant violemment, en plongeant mes griffes plus fort dans sa peau. Il accepte ma sauvagerie alors je le serai vraiment ! Je grogne contre ses lèvres, en retenant le son premier. Un gémissement. L’envie d’en demander plus encore.

Et quand nos bouches se séparent pour le laisser boire à nouveau, je reprends mon souffle et je tire une nouvelle bouffée d’herbe brulée, avant de repartir dans la danse. Tout mon corps est brûlant même si pas peau reste glacée. Tout mon corps voudrait se coller au sien pour satisfaire cette envie, pour le ramener à la vie. Et comme s’il entendait mes pensées, Matheo me fait basculer sur le canapé, se retrouve au-dessus de moi.

Cette fois-ci, je ne peux pas le retenir. Le gémissement se décroche de ma gorge et vient résonner dans l’air alors que ses mains et ses lèvres me parcourent. Mon corps s’est cambré vers lui, instinctivement, comme pour accentuer le contact. Parce que je le veux contre moi, être écrasée sous son poids, ne plus maîtriser la situation.

« Il doit… »

J’essaie de reprendre ses mots, de me les approprier, de les comprendre, mais mon souffle me permet à peine de parler. Pourtant deux mots se mettent à résonner en moi. moto. gang. moto et gang. moto et… gang ! D’un coup, quelque chose d’immense me secoue je rue contre lui, comme s’il m’avait finalement agressé. J’arrive à lui faire perdre son équilibre et j’le fais tomber par terre, à côté du canapé.

« QUEL GANG ?! Je suis devenue folle. Je tombe sur lui comme un animal prêt à tué et je sens déjà mes pensées repartir dans tous les sens. J’accroche mes mains autour de son cou et je me penche vers son visage. Qui… es… tu ? »

Sauf qu’on ne veut plus vraiment les réponses quand tout c’qu’on est, c’est une pauvre âme bourrée et défoncée. On n’sait plus rien, plus aucun sens. Et cette violence me donne envie de vomir, de hurler… de tuer. Mes mains se resserrent sur sa gorge alors que je reviens à l’assaut de sa bouche. Plus rien n’a de sens. Quel foutu merdier dans ma tête.
Revenir en haut Aller en bas
Matheo Rivera
Matheo Rivera
Matheo Rivera
∞ MESSAGES : 38
Matheo Rivera
Dim 28 Juil - 19:19
Il a déjà oublié ses dernières paroles, trop concentré sur la jeune fille.

Ses lèvres parcourent tout son corps, le recouvre de bisous hâtifs. Sa main commence à glisser le long des ses hanches, dans l’idée de lui retirer le seul vêtement qui lui reste, pris de vitesse quand il se sent soudainement partir sur le côté.

- Qu..

Elle hurle, et il lui suffit d’un clignement d’œil d'incomprehension pour sentir les mains de la rousse autour de son cou. Il grimace de douleur, tente de la repousser alors qu’elle augmente son emprise, ses lèvres revenant titiller les siennes.

Sa respiration devient plus difficile, alors il attrape avec force les deux bras de la rousse, essaye de lui faire lâcher prise.

- Calme toi Aellia

Sa voix se veut un plus sereine, pour tenter de la ramener à la raison, la sienne commençant un peu à émerger. Comprenant la réaction de la jeune femme.
Finit par la dégager violemment, se redresse pour se caler contre le canapé, sourcils froncés et air désolé dans les yeux, le sourire. Les mots ne sortent plus, le désir s’évanouit. Se contente d’observer la rousse en colère.

Et la scène re-défile devant ses yeux. Il voudrait s’enfuir, qu’elle disparaisse de suite. Finit par lâcher à voix basse.

- Tu veux pas savoir…

Son regard évite maintenant la femme.
Revenir en haut Aller en bas
Aellia L. Reagan
Aellia L. Reagan
Aellia L. Reagan
∞ MESSAGES : 192
Aellia L. Reagan
Dim 28 Juil - 21:01
J’sais plus ou j’en suis, c’que je veux et c’que je dois faire. Tout est flou dans ma tête et j’peux plus rien faire à part serrer mes mains, voler ses lèvres. La colère me retourne à l’envers alors que mon corps se réchauffe enfin. Et j’pourrais passer au-dessus de tout ça, perdre pied, me laisser aller, mais j’me fais envoyer par-dessus bord par une force brusque.

J’tombe sur côté et j’me cogne même la tête contre la table basse. Ça fait mal et la douleur, elle, est une chose que j’connais bien. Ça me fait raccrocher les wagons. Je roule, me remets sur mes genoux et je relève les yeux vers lui. Matheo. Le fils d’un motard. L’membre d’un gang. Je crois savoir lequel.

« J’veux savoir. Je grogne en toussant, alors qu’il s’adosse au canapé. Tu dois m’le dire. »

Mais là, la bête au fond de moi meurt et c’est les larmes qui me prennent par surprise. Les larmes d’alcool et de la drogue, du choc et de la frustration, de la peur de comprendre et de l’envie de l’avoir quand même pour moi au moins une nuit. Les larmes se mettent à couler alors mes ongles s’enfoncent dans mes cuisses, pour essayer de me contenir.

Ça n’marche pas.

« C’est les outlaw. C’est ça ?! C’est eux qu’tu serres ? Qu’ton père fréquente ? Les larmes redoublent, alors que la douleur vient ouvrir la plaie infectée dans mon coeur et je commence à comprendre que j’suis dans une sale merde. C’est… Tu… Tu veux m’tuer pour eux ? Ou tu veux vraiment les faire tomber, eux ? »

Je ne bouge plus. Je n’ai plus d’arme, plus d’habits, plus d’honneur. Je suis immobile avec juste mes yeux pour m’accrocher à lui, le retenir, le prendre en otage et essayer de l’assassiner. Deux orbes vertes comme seule arme. J’ai jamais été si faible et vulnérable. Et c’est p’t’être bien pour ça que j’pleure autant.

« Tu sais qui j’suis ? Tu m’voulais pour en faire un trophée ? »

Des questions, que des questions, aucune accusation. J’essuie mes yeux de mes mains comme un enfant alors que je sens la nausée venir.

« Ceux à qui mon père devait de l’argent, c’est eux. Ceux de ton groupe. Tu l’savais ? »
Revenir en haut Aller en bas
Matheo Rivera
Matheo Rivera
Matheo Rivera
∞ MESSAGES : 38
Matheo Rivera
Dim 28 Juil - 23:29
Il n’ose plus faire le moindre geste, alors qu’elle se cogne contre la table basse, que les larmes viennent troubler son regard. Il a eu ce qu’il voulait, peut constater la rage et la tristesse qu’elle ressent.

Et son regard est exactement le même que celle de la gamine de l’époque.

Ne peut que froncer les sourcils au fur et à mesure des questions qu’elle enchaine. N’arrive qu’a en saisir la moitié, les relents d’alcool et de drogue faisant de nouveau légèrement effet. Il passe une main sur le visage, comme pour se remettre les idées en place.
C’est ridicule, comme situation, il n’aurait jamais dû l’approcher, jamais du la contacter pour bosser avec elle. Il n’aurait jamais dû pousser cette femme.

Il aimerait la prendre dans ses bras, pouvoir la consoler, mais y a tout qui le retient. Alors il se contente de la fixer, encore. Croise les deux mains et répond le plus sérieusement possible.

- Ouais, j’suis des Outlaws, je sais qui t’es, mais j’suis pas contre toi.

Il finit par se relever, s’approche d’elle pour s’agenouiller à sa hauteur, sans un contact envers la rousse.

- Je…

Marque un temps, il est prét à enfoncer le clou, à tout lui avouer. Se retient in extremis.

- Ca a rien a voir avec cette histoire, si je t’ai contacté. T’as le droit de pas me croire et de me détester.

Encore un mensonge, encore de la lacheté. Il se maudit, une nouvelle fois. Le gars qui fait semblant d’étre fort alors qu’il ne cesse de fuir. Qui ne fait que se protéger derrière un masque à deux doigts de se fissurer.

Malgrès tout, il voudrait qu’elle reste, n’arrive pas à prononcer ces simples mots.
[=
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 2 sur 3Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant
Sauter vers: