| Aller à la page :  1, 2, 3 | | | Aellia L. Reagan Dim 28 Juil - 23:59 Je déteste ça. Pleurer. Être faible. Ne plus rien ret’nir à l’intérieur. J’suis redevenue la gamine qui a vu mourir ses parents. Celle qui a dû partir d’la maison sans pouvoir récupérer son doudou. L’adolescente qui pleurait les soirs de rencontre parents-profs, à la maison. La jeune femme qui a eu son diplôme sans un applaudissement plus fort que les autres. J’suis sans coquille, sans force, sans hargne. Jsuis faible.
« T’es un d’ces salauds… Pourquoi ?! Pourquoi faut qu’tu sois de leurs côtés et pas du mi… »
Je m'arrête avant de prononcer mon dernier mot. C’est ça qui m’secoue autant ? C’est ça ouais. J’connais pas ce type mais l’espace d’un instant, j’ai vraiment cru en lui. J’ai vraiment entrevu quelque chose, un espoir, quelqu’un dans c’monde de brutes qui me comprendrait. Si Lee est mon ancre à la réalité… Matheo aurait pu être mon partenaire dans les ombres. Aurait pu. Tout est là.
« J’te hais. J’TE HAIS ! »
Mon hurlement me fait à nouveau tousser alors qu’il s’pose devant moi, sans m’forcer à le toucher, sans v’nir plus près. Il est juste là et moi j’voudrais juste le frapper. J’voudrais le tuer parce qu’ils ont tué ma mère. Et quand il m’dit que j’peux le détester, je craque. Mon poing se lève et s’abat contre son épaule. Puis mon second. Puis encore une fois. Et une fois. Sauf que j’ai plus d’forces, plus d’air, plus d’vie.
J’finis par glisser en essayant encore d’le frapper, partir en avant et retomber la tête contre son épaule. Et il est chaud sous moi. Et j’suis brulante aussi. Et là, tout cède. Toute cette douleur exécrable qui me tue en dedans. Toute cette hargne animale qui fait d’moi un non-être humain. Tout ça. En larme. En cri. En sanglot.
« ILS L’ONT TUÉE ! ILS ONT TUE MA MÈRE SOUS MES YEUX ! ILS ONT TABASSE MON PÈRE A MORT ! ILS ONT MÊME PAS EU LES COUILLES DE ME FINIR ! »
Mes cris retentissent alors que j’reste contre lui à pleurer, à lui cracher mon histoire à la tronche. J’vomis cette vérité comme une lâche. Et d’un seul coup, j’me redresse face à lui. Je sais ! JE SAIS QUOI FAIRE ! Mon regard devient dément alors que mon cerveau s’embrase.
« Tue-moi ! Finis ce qu’ils ont pas fait ! J’attrape sa main, la pose sur mon cou aussi maigre que le reste de mon corps osseux. C’était ça l’pire. On m’a arraché mes deux parents, c’était affreux. Mais la vraie torture c’était d’me laisser vivre comme ça. Alors, fais-le, finis ce qu’ils auraient dû faire. »
Je tremble de plus en plus fort, alors que mes yeux ne le lâchent plus. J’l’aurai cette fin tant et tant désirée. J’vais en finir, et la boucle sera bouclée. Parce que j’ai personne pour me rendre ce qu’on m’a pris. Personne pour m’rapiécer. J’vais détruire Lee. J’vais tuer Matheo. Ya plus rien à sauver et moi, j’suis juste tellement fatiguée.
| | | Matheo Rivera Lun 29 Juil - 1:08 Il la laisse la frapper sans répliquer, se défouler contre lui et déverser toute sa rage.
Sans rien dire, sans un geste pour tenter de l’apaiser, encore.
Il encaisse les coups aussi bien que les mots. Si elle savait à quel point il est de son coté...
Ca lui fout la gerbe, les produits lui tournant la tête sous l’effet des poings. Ou c’est juste de voir l’homme qu’il est ? Il se contient tant bien que mal de se vider sur elle.
Une voix lui murmurant de lui avouer son crime, d’en finir avec cette histoire une bonne fois pour toute. Pour pouvoir tourner la page tranquillement.
- Tue-moi ! Finis ce qu’ils ont pas fait !
Le murmure se brise. Le dégout se fait profond. Il tord le bras de la rousse et l’oblige à se coucher, lui bloque les deux mains alors qu’il l’empêche de bouger avec le reste de son corps. Les sourcils froncés marquant toute sa culpabilité, le regard perdu.
Un poing vient se coller brutalement contre la rousse, tente de lui faire reprendre raison.
La voix pleine de fureur.
- Ferme la, t’as ta putain de vengeance à accomplir ! Puis J’t’ai dit de pas m’impliquer si tu veux clamser ! Et..
Il s’apprête à lui donner un autre coup, s’arrête à temps alors que le ton devient plus lent, abattu.
- Je veux pas avoir plus de sang sur les mains…J’peux pas...
Il voudrait pleurer, s’excuser de tout ce qu’il a commis, délivrer son cœur de toute cette colère.
Mais il est incapable de tout ça.
Alors il embrasse sauvagement la rousse à la place. | | | Aellia L. Reagan Lun 29 Juil - 11:39 C’est ça la solution ! Pourquoi j’y ai pas pensé avant ? Comment j’ai pu n’pas comprendre ?! Ma vie n’a aucun sens. J’ai beau chercher, et chercher encore, ma vie n’est qu’un déchet, un problème que personne n’pige… Alors oui, il faut juste tout effacer. Maman est morte c’jour-là et c’était aussi ma date. C’est connard ont juste oublié qu’le rendez-vous était pris pour nous deux…
La folie me brûle la tête, le besoin de mourir me transcende. J’suis prête maintenant, y’a plus d’peur, plus de combat. J’suis prête pour ce train qu’j’ai loupé la dernière fois et…
Les mains de Matheo ne s’accrochent pas à mon cou, mais à mon bras. La douleur me fait crier et je tombe face au sol. Quoi ? J’ai pas assez souffert, j’suis pas assez passée à côté du chemin ? J’vais devoir mourir dans la souffrance ?! Les larmes sur mon visage s’tarissent parce que j’veux pas pleurer pour la douleur. Souffrir est mon quotidien, si j’pleure j’deviens faible. J’veux endurer et partir dignement !
« J’m’en fiche d’cette vengeance ! J’veux mourir ! J’veux que tout ça s’arrête ! Mes yeux s’agrandissent, mes orbes verts se posent sur son visage malgré la position. Qu’est-ce t’en sais hein ? J’suis morte à 12 ans et j’traine cette carcasse pour rien… Je tire sur ma tête pour l’voir jusqu’à m’en faire mal au cou. Y’a aucun sens à ma vie… Alors enlève-là moi. »
C’est ça, l’fin mot de l’histoire. J’comptais me venger pour partager ma souffrance et mourir. P’t’être essayer de vivre auprès de Lee jusqu’à le contaminer lui aussi. Puis j’serais morte. Mais j’suis fatiguée et j’veux que le cercle vicieux s’arrête par la main d’un d’ces types qui m’a tué à 12 ans. J’veux régler mes soucis maintenant, pas plus tard.
« T’l’as déjà mon sang. Vous l’avez tous… »
J’ai pas l’temps d’en dire plus qu’il se penche sur moi et qu’j’me retrouve partie dan sun nouveau baiser. Sauvage. Violent. Douloureux. Et l’espace d’un instant, j’revis. Cette violence me donne d’l’espoir, me rappelle combien j’suis vivante. J’me mets à m’secouer entre ses bras, pour libérer ma main bloquée dans mon dos. Et quand j’rue assez fort pour reprendre la maîtrise de mon corps, j’roule sur le dos pour l’attirer vers moi, sur moi.
« Tue-moi ou j’te tuerai… J’souffle contre ses lèvres alors que mon corps, lui n’réclame que de remplir le vide d’se faire désirer. »
| | | Matheo Rivera Lun 29 Juil - 14:15 Il se retient de lui rebalancer un coup alors qu’elle continue de souhaiter sa mort. Ca le met hors de lui. Ses mots deviennent acide, piquants, s’enchainent sans retenus.
- Je t’ai dis d’te taire ! J’sais déjà tout ça ! T’as pas le droit de dire que tu t’en fiche bordel. Tout ce que j’aurais fait pour te protéger toute ces années auront servi à rien sinon !
Il en dit encore trop, s’en fiche. Il veut juste pas l’entendre parler de ça. Sinon sa propre vie n’aurait plus aucun sens. C’est égoïste, il sait bien, qu’elle est déjà morte. Qu’elle vit artificiellement depuis l’accident.
Il tente de la retenir alors qu’il lui mord sans retenu les lèvres, fini par céder alors qu’elle roule sur le dos, la laisse le tirer contre elle. Ses doigts reprennent la balade précédente sur l’épiderme d’Aellia, plus poussé, traduisant la fureur qu’il ressent. Lui pince sans faire attention la peau ici et là.
Il mordille machinalement la lèvre inférieure. Finit par murmurer dans un souffle.
- Je peux pas… finis en si tu veux.
Même si il se laissera pas faire, encore trop de chose à accomplir, et l’envie de la voir vivre qui lui ronge l’estomac. Mais si ça pouvait l’apaiser un minimum de se venger, ça serait au moins un juste retour des choses. | | | Aellia L. Reagan Lun 29 Juil - 15:30 J’ai mal. Partout. Corps. Coeur. Esprit. Lèvres. J’ai mal et j’veux que tout ça cesse, presqu’autant qu’j’veux que ça devienne pire. Souffrir à en exploser. Une bonne fois pour toutes. Souffrir puis mourir. J’m’en fiche d’avoir mal tant qu’on m’jure que j’pourrai me reposer après. Et y’a pas d’repos sans cesser ma vie, j’le sais. J’l’ai compris y’a presque 10 ans.
« Pourquoi… Pourquoi m’protéger alors qu’j’veux plus d’tout ça. Pourquoi toi. Pourquoi moi. Qui t’es…? »
Pas de questions, un chant lancinant d’douleur, de non-sens et le poids du garçon sur moi. Ses mains sur ma peau, le chamboulement d’ma tête et d’mes sens. J’me cambre alors que mes yeux s’ouvrent plus grand encore, qu’un instant, j’balance ma tête en arrière pour simplement sentir son corps, cesser d’souffrir dans le mien.
« J’peux pas. »
Moi non plus, je devrais rajouter, mais j’y arrive pas. Mon corps retombe sur le sol et mes mains s’attaquent à son jean, pour l’mettre dans le même état qu’moi. Pour oublier et ne plus m’poser ces questions. Si ma bouche s’écarte de la sienne, c’est pour descendre le long de la ligne de son visage, sa gorge, jusqu’à l’épaule. Et là, j’plante mes dents. Fort. En hurlant à travers ma prise.
« J’veux mourir. Je lâche en desserrant ma prise sur sa peau et en passant mes mains autour de ses épaules pour me tracter vers lui, pour que nos visages soient en face l’un de l’autre. Et s’tu veux pas m’donner ça, alors t’es comme ton putain d’gang. Tu continues mon agonie. T’es un monstre ! »
J’le provoque à dessein. Parce que j’veux qu’il souffre comme j’souffre. J’veux que la colère et la violence que j’sens dans chacun de ses gestes dépassent la limite, deviennent incontrôlable. S’il ne veut pas m’tuer, alors j’lui ferai perdre les pédales pour qu’il le fasse sans s’en rendre compte. Tout va vite. Il suffit qu’il me pousse en arrière, qu’ma tête s’éclate dans la table basse et good bye Aellia…
Pourtant, si j’veux le rendre dingue de haine, mes lèvres reviennent chercher les siennes et mes mains, elles, s’attaquent à son corps. Le caresse, le titille, tente en vain de lui faire perdre la tête. En vain. Ou pas. Je ne sais plus.
« Donne-moi quelque chose qui vaille le coup. Mes lèvres se glissent à son oreille, sous mon souffle brûlant. S’tu veux pas m’tuer, alors offre-moi autre chose. »
| | | Matheo Rivera Mar 30 Juil - 21:49 / ! \ les rp suivants décrivent l’acte sexuel (sans entrer dans les détails obscènes), si vous ne souhaitez pas voir ce genre de contenu, arrêtez la lecture maintenant ~ / ! \ La rage et l’excitation se mélange dans son corps et son esprit.
Sourcils froncés alors qu’elle répète en boucle son envie de mort, main qui l’aide à lui retirer son jean.
C’est un monstre, oui. C’est pas une nouveauté. Mais l’entendre dire de la bouche de la rousse de façon si venimeuse l’irrite encore plus. Ca le blesse en plein cœur, lui donne envie de serrer de ses mains la gorge féminine.
Oublie quand elle vient lui prendre un baiser, que ses mots viennent résonner dans son oreille. Il vient coller ses lèvres, brutalement, fait sauter la barrière de ses dents sans permission.
Sa main glissant dans le dos de la rousse, la retient contre lui. Se saisit de la bouteille loin non, en bout une longue gorgée pour casser le dernier soupçon de moral. Invite Aellia à faire de même en posant le goulot sur ses lèvres. La repose ensuite au loin alors que ses lèvres descendent sur le menton, le cou, la poitrine de la femme, mélange de baiser et de mordillement bestial, laissant sans vergogne des traces par ci par la sur sa peau.
Lui lance un regard remplit de désir, sourire féroce au coin des lèvres.
-J’peux t’offrir tout ce qu’tu veux gamine, de vivant.
Il retire de deux doigts le dernier tissu présent sur la rousse, caresse la partie fraîchement dénudé alors que l’autre main vient se perdre dans sa chevelure, l’aggriper. Les lèvres se perdant au creux de son cou, y laisse une nouvelle trace de son passage. | | | Aellia L. Reagan Mer 31 Juil - 21:18 J’voudrais mourir. Ca aurait été plus simple. Plus que d’vouloir ses mains sur mon corps. Plus qu’d’accepter de boire à la même bouteille que mon ennemi. C’est ça, et pas autrement. Ce type est mon ennemi, et mon corps me hurle de céder. De le mordre autant que de l’embrasser. De le serrer à m’en faire mal. De le laisser avoir par envie ce que d’autres ont pris de force. Y’a plus de logique, y’a que du mal-être.
Mes lèvres s’entrouvrent pour accepter l’alcool, comme si ça pouvait effacer c’qui va suivre. Alors j’en avale plusieurs gorgées, j’m’en rassasi avant d’revenir à lui. De l’embrasser comme si ma vie allait s’arrêter et d’le laisser quitter mes lèvres. Un dernier soupçon de raison tient bon, tente d’me faire arrêter, stopper la glissade.
Et il me répond. J’entends rien, j’veux pas. Non. par contre je vois ses yeux. Je vois le feu dedans et c’est la fin. Un gémissement m’échappe alors que sa main se glisse sur moi. On ne m’a jamais touché pour me donner du plaisir, juste pour prendre. Et là, mes yeux se ferment alors que je ploie la tête en arrière pour lui offrir complètement mon cou.
Quand j’accepte finalement de le libérer c’est pour me remettre accroupie. Ma main aggripe la sienne, et le regard fou, pressant, je le tire vers moi. Je l’embrasse en mordant sa lèvre, sans me soucier du goût que je lui inflige, et je grogne contre sa bouche.
« Le lit, tu m’as promis qu’il était confortable. »
Et je le tire jusqu’à nous remettre debout. J’attrape l’une des rares bouteilles avec encore un fond de quelque chose au passage et je le presse vers le lit en dévissant le bouchon. Nouvelle gorgée pour moi. Une seconde que je garde en bouche jusqu’à l’embrasser en le poussant sur les draps, lui offrant le goût puissant et fort de l’alcool. Whisky non ?
Dès qu’il se retrouve sur le matelas, je le bloque de mes mains sur sa gorge.
« Tu s’ras à moi. »
« Tu s’ras jamais plus à eux, t’entends ! »
Mon bassin se remet à bouger sur mes gémissements, mes mains autour de sa gorge, mes reins cambrés alors que je le domine de toute ma frêle silhouette.
| | | Matheo Rivera Mer 31 Juil - 23:08 Ses dents viennent se planter dans le cou à sa merci, sans lui faire trop mal. Elle à l’air d’apprécié autant que lui.
Il lache un grognement alors qu’il la sent la pousser en arrière, qui se transforme en plaisir alors qu’elle vient l’embrasser. La laisse le dominer pour voir de quoi elle est capable, main qui se balade vaguement le long de sa colonne vertébrale.
Un gémissement de satisfaction quand elle mord sa cuisse, de nouveaux quand elle vient s’amuser avec sa partie intime. Ça lui plait, cette initiative. Passe une main dans la chevelure rousse sans la brusquer, ferme les yeux comme pour ressentir au maximum la sensation.
Les rouvrent quand il sent Aellia se redresser, constate que ça lui a fait suffisamment d’effet. N’as pas le temps de dire quoi que ce soit qu’elle vient reprendre possession de ses lèvres. Pour repartir de nouveau, le redressant pour qu’ils filent sur le lit.
Il la laisse l’entrainer avec un regard rempli d’envie, le pousser sur le lit. Le liquide, non identifié à force de mélange, qu’elle lui offre lui brûle les lèvres et la gorge. Ça lui fait un bien fou.
Sa gorge serrée entre les mains froides, il ne tente aucun geste pour se débattre. Accepte d’être complètement à sa merci. Joue rarement ce jeu, parce que les femmes qui côtoie en général préfère se faire dominer.
Mais ça lui plait, étrangement, avec Aellia.
Sourire malicieux quand elle lui adresse ces mots, qu’il sent l’émotion de la rousse alors qu’ils commencent à ne faire qu’un. Lui donne des coups de bassins pour augmenter l’effet.
- Je suis à toi, gamine.
Il y croit pour le coup, se laisse porter par l’extase. Finit par retirer brutalement les mains qui l’encerclent pour pouvoir se relever, vient mordre la poitrine de la femme, une main se posant sur ses fesses.
- Autant que tu voudras. | | | Aellia L. Reagan Jeu 1 Aoû - 17:37 Nouveau cri alors que j’entends ces mots qu’on m’a jamais donné. Et comme s’il ne suffisait que de ça pour me motiver, j’accélère mes mouvements sur lui. Mon bassin se roule et se déroule, se cambre un peu plus comme si je voulais qu’il puisse s’enfoncer encore plus profondément en moi. Mes yeux me brûlent, mon souffle est sifflant. Quelle idée de faire ça avec ma toux…
J’perds mon équilibre quand il m’repousse. Je me raccroche à lui un instant avant de basculer mon poids en arrière. Mes mains viennent se poser dans mon dos, sur ses jambes alors qu’il se relève vers moi. Je gémis quand ses dents s’accroche à mon sein et pourtant, ça allume juste plus encore mon envie. Ses mains contre ma peau me rendent dingue et je reviens m’accrocher à son cou, en cherchant ses lèvres pour taire ma propre voix.
« Fais moi perdre la tête… »
Ma toux revient et j’arrive juste à demander ça contre lui, alors que tout mon corps se couvre d’sueur moite et collante. Mes cheveux ont définitivement cessé d’m’obéir, cachant par moment mon visage, chatouillant mon corps, se bloquant entre mes lèvres et sûrement les siennes aussi.
Mes bras se resserrent autour de lui alors que j’tousse encore en accélérant mes mouvements. Plus rien de sensuel, plus rien de passionnée. Une brutalité bestiale, comme si n’pas finir par nous arracher notre plaisir me faisait peur. Et c’est p’t’être ça. J’ai pas ressenti ca depuis longtemps, alors j’veux l’avoir. Ce plaisir. Cet orgasme qui arrache tout.
Mes dents s’enfoncent dans son épaule alors que ma voix devient un sanglot de douleur et de plaisir, de perdition. Et au fur et à mesure que le plaisir monte en moi, mes dents se resserrent sur sa peau.
| | | Matheo Rivera Ven 2 Aoû - 15:51 Son excitation augmente au fur et à mesure qu’Aellia accentue la cadence de ses mouvements. La suit avec plaisir, mains posés sur ses hanches comme pour la maintenir, le souffle de plus en plus saccadé.
Ses gestes deviennent de plus en plus brouillons, emporté par une fièvre animale. Lèvres qui embrasse et mord de la peau ici et la, mains baladeuses sans but. Il contient comme il peut ses gémissements alors que les dents de la rousse s’enfoncent dans sa peau, en lâche quelques un, mélange de douleur et de jouissance.
Sa peau en sueur se colle le plus possible à celle d’Aellia, pour ne faire qu’un un maximum. Ses mains viennent se perdre dans les cheveux de la demoiselle, l’extase arrivant à grand pas.
Dans un dernier élan d’enthousiasme, il la fait tomber sur le dos sans se décoller d’elle, ses mouvements de bassin plus profond. Prolonge autant qu’il peut, pour tenter de donner satisfaction à la demoiselle. Lâche un longue soupir dé bien être.
- Aellia je vais…
Il augmente la vitesse une dernière fois, vient embrasser avec entrain la rousse pour une ultime jouissance. Finit par ralentir, se retirer lentement d’elle pour ne pas évacuer à l’intérieur d’elle.
Il roule à ses cotés, sourire béa sur les lèvres, lui caresse du bout des doigts l’ensemble de son corps pour conclure plus tendrement. Y a plus aucune colère ni fureur en lui.
Laisse le silence s’installer, reprenant doucement pied avec la réalité. | | | Aellia L. Reagan Mer 7 Aoû - 21:44 Tout bouge alors qu’il me retourne et un cri de plaisir me submerge quand il reprend plus fort, plus vite, plus profondément. Mes yeux roulent dans leurs orbites et je sombre. J’entends à peine sa voix qui me prévient qu’il ne tiendra pas plus longtemps. L’orgasme qui me ravage me donne l’impression l’espace de quelques dizaines de secondes infinies que je suis entière, que je suis vivante, que ma vie n’a rien à voir avec tout ça. Puis tout s’éteint.
C’est rare que je m’envole si loin, si fort, sans aucune défense érigée autour de moi, pour m’protéger. C’est pour ça, en tout cas j’préfère me dire ça, que j’sombre dans une inconscience brutale. J’m’éteins, hop, plus rien. J’sais même pas comme ça s’finit, je sens juste mon corps cesser de se contracter, mon bas-ventre en feu se calmer, mes jambes retomber mollement sur le matelas. Et j’m’arrête là.
Ce pseudo-sommeil m’protège sûrement de la suite. De devoir parler, apprécier l’moment, s’autoféliciter ou remercier l’homme. Ça m’évite d’devoir regarder ses yeux, y lire peut-être le dégout ou la fierté virile. Ça m’empêche de poser mon regard sur mes cuisses pâles et dégoulinantes. Ça m’évite tout et pour l’instant, c’est aussi bien.
J’sais pas combien de temps il m’faut pour m’reprendre. Mais je finis par émerger à la surface. Le dégoût et la peur, le sentiment d’m’être trop montrée vulnérable, l’habitude des baises payées, tout ça m’pousse à rouler en silence sur le lit, les yeux à demi-ouverts. Je vérifie que Matheo ne bouge plus, endormi sûrement, et j’me lève.
Avec toute l’animalité qui est la mienne, j’m’enfuis de la chambre, j’récupère mes habits, j’les renfile, je vole la dernière bouteille encore un peu emplie et sans demander mon reste, je prends la fuite. Dehors, la nuit est pleine. L’air est doux. Et mon coeur, lui est complètement asséché et imbibé d’alcool.
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